A la table de Maxyim

Alexia Ombrepierre a écrit:

Si l'on ajoute à cela le fait que ce dernier (l'ambassadeur du royaume tellurique) nous aura imposés une citadelle imprenable, alors que nous en sommes encore à compter chaque pièce pour nous payer des paires de bottes bon marché

euhhh vraiment désolé, je ne voulais pas imposer quoi que ce soit...

Etant donné que je ne vous connais pas encore tres bien, n'hésitez surtout pas à modérer mes messages et à les mettre plus en conformité avec ce qui vous concerne, je ne m'en vexerai pas, bien au contraire !

Et puis, n'hésitez pas à me dire si qqchose ne va pas.

Syakalyl Defererith a écrit:

euhhh vraiment désolé, je ne voulais pas imposer quoi que ce soit...

Tu ne pouvais pas le savoir, et j'aurais eu mauvaise grâce à t'en faire le reproche, Syakalyl : )
Cela m'aura d'ailleurs amusé de jouer les princesses, Alexia ayant de toute façon conservé ses manières précieuses et ce comportement hautain, propres à la noblesse krytienne, malgré des moyens financiers plus qu'étriqués ...

Personnellement Max discute avec Kira alors que la fournaise est deja bien loin
Mais il est compagnie de Princess Ciaelü , bien avant la terrible bataille magique

Je pense que si on arrive a ne pas melanger l'espace , le temps et les differents recits lorsqu'on est present a une table il est tout a fait possible de venir faire un tour a une autre , mais en s'adaptant au topic ...

Cela necessite juste un petit effort de memoire lol

Special pour Darius : DE MEMOIRE patriarche alors te trompe pas mdr Tu as une fille ne l'oublie pas mdr

Assise sur un vieux coffre en chêne à deux pas de la table du guerrier, les pieds nus à même sur le sol -fort heureusement à l'endroit le moins crasseux de la taverne!-, Alexia s'amusait du manque de réactivité des serveuses à son endroit : le dénommé "Maxyim" aurait tout aussi bien pu être atteint de la lèpre qu'il n'eut pas été plus mal servi ... D'ailleurs, rien n'indiquait qu'il ne l'était pas, songea-t-elle soudain avec effroi, s'empressant de chausser ses bottes après en avoir fait choir un drôle de petit caillou ...

Las! Le cuir de l'une des attaches de sa botte droite, rendu par trop rigide du fait des dernières intempéries, céda sous la pression exercée sur lui par la jeune guerrière!
"Et voilà!! Ca m'apprendra à vouloir toujours tout faire trop vite!", pesta-t-elle intérieurement.

Les battements de son coeur imprimèrent aussitôt une cadence digne d'un galérien, et ses joues prirent rapidement le teint rosé propre aux jeunes femmes plongées dans l'embarras. Balayant non sans inquiétude la clientèle du regard, elle espérait n'avoir attiré l'attention de personne. Tentant de dissimuler son pied nu derrière celui qui était botté, elle attendit avec angoisse que le patron veuille bien réagir promptement à sa détresse ...

Cette journée se présentait pourtant sous les meilleures auspices … Plus tôt dans la matinée, le jeune guerrier venait de faire une très bonne affaire chez un marchand, mais voila que, de coutume à présent, sa boisson tardait à venir. Sentant monter en lui quelques signes d’agacement, il se retint et essaya de s’occuper pour patienter.
Regardant son épée posée contre un montant de sa chaise, en équilibre instable, il se dit qu’il devait trouver une idée pour éviter de commettre à nouveau la bévue de la « veille.

Sa bière n’étant pas prête d’arriver, il se décida à sortir un carré de cuir et une dague. L’astuce imaginée par Maxyim consistait à fabriquer une cordelette de cuir qui devait retenir de chaque coté le haut du fourreau de son épée faisant ainsi office de petite anse.
Se mettant à l’ouvrage, à l’aide de sa dague il perça soigneusement deux petits trous de chaque cote de son fourreau et pareil à un fil que l’on passe dans un chas d’une aiguille, il fit glisser la cordelette a travers les trous. Son travail fini, il regarda avec satisfaction le résultat. "Parfait" se disait-il !

Il se leva, regarda la chaise, celle-ci était rudimentaire, faite de bois de mauvaise qualité mais peu importe ce qui intéressait le guerrier c’est que ce siège comportait a son « sommet » deux pointes terminant les montant du dossier. Maxyim était ravi il put enfin accrocher son arme a la chaise sans que celle-ci ne tombe et de par ce fait, attire l’attention de toute la taverne. Tout en accrochant le fourreau de son épée le jeune homme remarqua, une guerrière, juché sur ce qui semblait être un gros coffre. La jeune femme était charmante, mais le regard de Maxyim ne put se porter sur autre chose que sur … la .. botte de cette demoiselle …

Essayant avec beaucoup d’adresse de dissimuler le fait qu’elle ne portait qu’une seule chausse, la jeune guerrière ne parvint cependant pas à le cacher aux yeux de Maxyim.
Sentant la demoiselle dans un léger embarras, il essaya de ne pas montrer son intérêt plus que grandissant a l’égard de cette scène peu commune. Se retournant un peu pour vérifier si son arme tenait toujours sur la chaise, légèrement amusé le guerrier ne put s’empêcher de continuer d’observer la jeune femme du coin de l’œil …

hrp dis donc Max tu lis pas bien ca fait un moment que je t'ai offert une biere... Goujat va!


3è degré aumoins

[Hrp] : et c'est reparti pour un tour. Puisque c'est le topic le plus déconnant du forum, je ne voyais pas une meilleure occasion pour faire intervenir Vehir dans cette taverne (ne cherchez pas, Vehir n'a pas de table, il s'invite partout) [/Hrp]


Le mage poussa la porte tant bien que mal. Ses vêtements, visiblement trop grands pour lui, étaient maculés de boue.

La journée avait été couronnée de succès. Avec ses amis chasseurs, il avait nettoyé la forêt du plus grand fléau qui existait dans le royaume d'Ascalon, à savoir les iris rouges qui lui donnaient de l'urticaire. Cette fois ci, ils avaient innové : celui qui ramassait le plus de ces plantes nauséabondes avait l'autorisation de finir le tonneau de bière qu'ils ne manquaient jamais d'emporter. Vehir n'avait pas gagné le concours mais en grand seigneur, Bruse avait quand même partagé avec tous ses potes le divin breuvage.

Clignant des yeux, Vehir chercha une table libre mais la salle était bondée. Qu'à cela ne tienne, il s'en passerait. Il apostropha le patron de la taverne.

- Hola tavernier, une pinte de bière.

Ce faisant Vehir aperçu une vieille connaissance : Max Ambre. Celui-ci était occupé à façonner une espèce de cordelette.

- Tiens ce bon vieux Max. Comment ça va mon pote ? Tu fais de la couture maintenant ?

N'attendant pas la réponse de Max, Vehir saisit le premier tabouret qu'il vit et s'installa en face du guerrier.

- Qu'est-ce qui t'arrive mon gars ? Je vois que ta table est vide. T'as pas soif aujourd'hui ? Attends, je vais arranger ça.

Vehir mit ses mains en porte-voix et beugla dans la salle.

- Tavernier, deux pintes de bière, et que ça saute.

Hrp

Mes excuses jeune demoiselle Annalenna !!!

(Cf le message privé )

HRP
Annalenna, je ne sais pas s'il est très raisonnable de proposer une nouvelle bière au sieur Max. A mon avis il ne tient pas bien l'alcool

HRP bah au moins il fait rire ainsi...

Le guerrier commença à se tenir les cotes de rire tellement son vieil ami le mage Vehir semblait avoir "un coup dans le nez». N'hésitant pas un instant à beugler sa commande au nez de tous, la mage se permettait en plus de ridiculiser l'oeuvre du jeune seigneur.

Mais sans aucune rancune Maxyim d'un geste très affectueux lui claqua doucement les épaules. Avant même que le pauvre mage ne comprenne ce qui venait de lui arriver il se déséquilibra et faillit tomber, heureusement le guerrier s'en aperçu et le retint juste à temps.

Ouf !!La peur, d' "ameuter" toute la taverne de par le fait qu'un "vieillard" ivre ne vint s'écrasé au sol libérant kyrielles de parchemins et semant nombres de potions, passée, le seigneur Ambre dit a son ami :

Maxyim doucement presque en chuchotant : Vehir, vous êtes encore ivre ? Vous empestez l'alcool à dix lieues !! J'ai promis à votre frère de veiller à ce que vous modériez votre consommation d’alcool, mais avec vous je crois que cela est chose vaine ...

L’œil hagard, Vehir se mit à invectiver Maxyim.

- Qu’est-ce que me racontes Max, je n’ai presque rien bu aujourd’hui. Ce ne sont pas quelques chopes de bière qui peuvent m’incommoder, et puis c’est quoi cette histoire avec mon frère ? Je suis assez grand pour me débrouiller tout seul.

Voulant se lever Vehir, sentit ses jambes se dérober sous lui et il s’affala lourdement sur le tabouret.

- Bon si ce tavernier ne vient pas sur l’heure, je m’en vais lui brûler les oreilles. Max, je vais t’épater. Figures toi que j’ai appris un nouveau sort cet après midi ; ça s’appelle fontaine de lave. Faut juste que je me rappelle l’incantation.

Le mage commença à fouiller dans ses poches à la recherche d’un morceau de parchemin.

Voyant Vehir fouillé dans ses poches, le guerrier ne put que se mettre la tête dans les mains en la secouant de gauche à droite mimant ainsi son désespoir de voir Vehir réussir ce nouveau sort tant il avait déjà du mal à retrouver un simple parchemin... Il lui a fallu tant de temps pour se remettre aux études d'élémentalistes que Maxyim entreprit quand même d'encourager le mage et il lui dit :

Maxyim : Fontaine de Lave ??!! Ne craignez vous pas d'utiliser un tel sort avec ... *toussa* avec si peu de pratique derrière vous ?? *doucement pour lui même* et surtout avec autant de bière des nains dans le sang ...

Le mage continua de fouiller et le jeune seigneur se demandait si, même en agrafant les parchemins sur sa robe, le "pauvre" Vehir serait capable de les retrouver ...
Cette reflexion achevée , le guerrier observait de nouveau la jeune demoiselle juché sur le coffre ...

Vehir finit par sortir un morceau de papier crasseux sur lequel étaient griffonnés quelques mots à peine lisibles. Il dut se concentrer énormément, chose peu aisée pour lui à cette heure de la journée, pour déchiffrer les caractères.

- Ah, ça y est, j'ai retrouvé le sort. Ecoute moi ça Max, tu vas m'en dire des nouvelles.

Le mage se racla la gorge, faisant penser à un bruit de tuyauterie que l’on venait de déboucher, et lut à haute voix.

- Prendre 3 oignons, les éplucher et les découper en fines rondelles
- Mélanger avec une botte de persil et…

Vehir écarquilla les yeux et failli tomber à la renverse. Il se raccrocha in extremis au rebord de la table.

- Nom d’un grawl emplumé, qu’est-ce que c’est que ce sort ? J’ai l’impression que ce vendeur de parchemin m’a escroqué. Ce n’est pas le sort Fontaine de lave qu’il m’a refilé mais plutôt une recette de cuisine. Je m’en vais lui dire deux mots à cet abruti.

Le mage voulut se lever mais sans plus de succès que la fois précédente.

- Bon ça ne fait rien, j’irai le voir demain. Hurlant de plus belle : Alors elles arrivent ces bières oui ou non ?

Essayant avec énormément de difficulté de garder son sérieux Maxyim regarda le mage pester contre "l'arnaqueur" et finit par rassurer Vehir :

Maxyim : Mon ami, une élémentaliste *pensa rapidement a Ciaelü* m'a parlé de ce sort et je pense au contraire qu'il est très sage pour l'instant que vous n'ayez pas à prononcer de telles incantations ...
Mais si vous voulez, Alior vous et moi irons rendre une visite amicale à "votre" marchand pour que vous récupériez quelques pièces de cette mésaventure ...

Trop tard, Maxyim venait de proposer à Vehir un service, et le mage s'empressera sûrement de vouloir le remercier à sa manière…en lui proposant une nouvelle tournée de bières ...

Vehir se dit qu’il avait devait lui un véritable ami. Max lui proposait son aide spontanément. Il méritait bien une deuxième tournée de bière, à condition que ce maudit tavernier daigne déjà leur apporter la première.
Puis dans un éclair de lucidité comme cela lui arrivait parfois, le mage se confia au guerrier.

- Max, mon cher Max, tu es bien le seul en qui je puisse me confier sans craindre des représailles.
Il pensa à ce moment aux furies qu’étaient les sœurs Ombrepierre et qui ne pensaient qu’à le persécuter.
- J’ai une confidence à te faire. Finalement ça m’est complètement égal de récupérer ou non mon argent. Laissons ce vendeur de parchemin tranquille, il ne mérite pas que l’on s’occupe de lui.

Vehir réfléchit quelques instants puis enchaîna.

- Tu sais que je ne suis pas très doué avec les sorts liés à la pyromancie, ce n’est d’ailleurs un secret pour personne. Et bien figures toi que récemment, j’ai rencontré une rôdeuse du nom de… euh… Harmonie, qui m’a gentiment accompagné jusqu’au Temple de la Sérénité. Et là, sur place je croise un autre mage du nom de Bâtonrouge qui me propose de m’initier à la géomancie. Il m’a dit que cela pourrait être long mais j’ai décidé dorénavant de me consacrer à la magie de la terre.

Reprenant son souffle, Véhir, que ce discours commençait à dégriser, ajouta.

- Il faudra qu’un jour je remercie cette Harmonie. Oh, surtout ne va pas t’imaginer quoique ce soit mon ami, cette fille est bien trop jeune pour moi, et puis les rôdeuses ne m’attirent pas du tout. Mais c’est que j’ai rarement rencontré des gens aussi bien intentionnés à mon égard, à part toi. Ce n’est pas comme ces mégères qui se prennent pour des guerrières invincibles *clin d’œil* tu vois de qui je veux parler bien sûr ?

voyant son oncle encore saoul et en mauvaise compagnie, la jeune guerriere s'approcha l'air furieuse et cria


Oncle Vehir! Par Balthazar que fais tu ici! Et jue vois que tu as encore bu! C'est pas vrai mais que va dire papa!

puis elle se tourna vers son acolyte

Et toi Max! Arrete de l'encourager dans cette voie!

Le guerrier sursauta, apostrophé de manière brutale par la fille de Darius, il lui répondit assez sèchement :

Maxyim : Mademoiselle, si vous n'étiez pas aussi fougueuse, vous auriez remarqué que j'aide votre oncle à retrouver une certaine sobriété afin qu'il puisse redevenir un grand élémentaliste ...
Retournez compter fleurette a votre Apollon de service et veuillez, la prochaine fois que vous vous adressez a une personne, prendre un ton moins insolent a son endroit...

Se faisant, le guerrier voulut répondre a Vehir, mais un peu énerve par cette intervention en oublia ce qu'il voulait dire.
Il pensait néanmoins qu'Alexia aura beaucoup de mal a éduquer cette petite et que son ami Darius devait peut être un peu moins la couver et lui passer le moindre de ses caprices ...

rouge de colere

mon quoi????
Et puis je vous remercie de l'aider mais je crains qu'avec lui il ne faille prendre des mesures radicales... Comme lui interdire l'entree de la taverne.

hrp a moins qu'une brouette ne traine dans le coin

Maxyim, s'était emporté un peu vite et d'un ton posé dit à la "gamine" :

Maxyim : Jeune Anna, puis je vous appelez ainsi ?? Sachez que votre oncle mérite autant votre respect que quiconque ... Et sachez également qu'un sevrage ne se fait pas d'un seul coup. Plus de bière pour votre oncle serait le priver de son propre sang alors une limitation me parait être, pour ce problème, une première approche intéressante !! Nous aviserons par la suite ...

*Petit clin d'oeil a Vehir*

Vehir, qui commençait à trouver que le tavernier prenait un peu trop son temps, crut bon d’intervenir auprès de sa nièce.

Dis donc ma petite, puisque tu es debout, pourrais-tu aller nous chercher deux bières ? Parce que Max et moi, on commence sérieusement à se dessécher.

Se prenant la tête entre les mains : Et puis s’il te plait arrête de crier comme ça, tu me donnes la migraine.

Après être passé souvent devant la Taverne sans jamais avoir oser s’y arrêter, Ank Antinoüs se décida enfin à franchir la porte. Il découvrit alors ce nouvel endroit que Maxyim et Alexia lui avaient parlé lors d'une rencontre aux Portes de le Kryte. Sa timidité et son manque de confiance en lui l’avaient empêché jusqu’alors d’approcher des inconnus. Et il était perdu dans ce monde encore si nouveau.
Il balaya du regard les différentes tables et ne tarda pas à repérer Maxyim assis sous l’un de ces magnifiques lustres éclairant la salle. En voyant le Maître d’Armes en d’autres compagnies, l’Envoûteur eu quelques instants d’hésitation. Mais puisqu’il avait fait tout ce chemin depuis les Cimefroides pour le saluer, il décida de se reposer quelques instants en prenant un verre au bar. Maxyim ne le vit pas tout de suite mais en levant la tête, il s’arrêta sur cet étranger, comme s’il l’avait déjà vu sans vraiment le reconnaître. Alors Ank s’approcha doucement et se présenta :

Ank : Bonsoir cher ami, je ne voulais pas vous interrompre dans votre conversation. Depuis le temps que vous m’aviez convié à passer prendre un verre, je ne voulais pas vous faire offense en déclinant votre invitation. Je ne resterai pas longtemps pour ne pas vous déranger, mais je tenais à vous saluer et vous présenter mes excuses...