En Occident, selon
Games Industry, qui cite une étude de l'EEDAR, en dépit du lancement très réussi de la PS4, le chiffre d'affaires du software ne cesse de faire pâle figure au regard des performances commerciales enregistrées par la précédente génération de consoles.
Le graphique suivant montre l'évolution du chiffre d'affaires réalisé par la vente de jeux sur les marchés occidentaux lors de leurs 3 premières années d'exploitation. La colonne grise représente les ventes de jeux sur les supports de 7ème génération (360/PS3/Wii) en milliards de dollars, et la seconde celles sur les supports de 8ème génération (Wii U/XBO/PS4).
Les ventes digitales sont comprises dans le calcul, pour refléter au mieux l'état du marché à une période donnée. On voit clairement que d'année en année, il se vend de moins en moins de jeu, ce dans des proportions assez colossales. Pour essayer de compenser cette perte de chiffre d'affaires, les éditeurs de référence ont misé fortement sur le marché en pleine explosion des terminaux mobiles.
L'explication de ce différentiel entre les deux dernières générations de machines tiendrait en 3 lettres : Wii. C'était la console dominante de la génération d'avant.
Pour le démontrer, l'EEDAR nous dévoile la même représentation du marché dans le cadre d'un second tableau, excluant cette fois la Wii.
La console de salon de Nintendo représentait alors à elle seule plus de 40% du chiffres d'affaires du secteur software en Occident. Une performance qu'est loin d'avoir réitéré la Wii U.
Sinon, l'EDDAR publie également un autre graphique intéressant, celui de la répartition des jeux vendus par genre.
On y découvre sans grande surprise que deux styles de titres sont plébiscités aujourd'hui : les jeux d'action (GTA V) et les FPS (Call of Duty). Mais c'était beaucoup plus équilibré avant.