Le Domaine des Ambre : Ciaelü et Maxyim ...

Ciaelü lui souria alors et lui glissa a l'oreille ;

-Avec joie, Maxyim. Mais, hem, si vous souhaitez que je réponde à vos questions, il va me falloir un peu plus que ces deux misérables baisers pour que je vous considère comme une personne de confiance.

Ciaelü sourit à nouveau. Celle-ci ne savait pas trop ce que Maxyim lui voulait; une nouvelle affinité ou ... La jeune femme n'y pensait même pas. Elle était encore jeune et puis, Maxyim avait peut-être une simple envie, un simple désir futile, l'histoire d'un soir ...

Le couperet venait de tomber, la jeune femme ne lui faisait pas du tout confiance, cependant elle accepta de bonne grâce son invitation c'est dire si cette élémentaliste tenait quand même à lui... ou alors à une maison douillette et des repas chauds ...

Chassant cette dernière idée, Maxyim se dit qu'il avait encore un bout de la soirée pour , non seulement essayer de gagner la confiance de la mage, mais aussi pour lui montrer que depuis sa relation avec Stéfanyie, il n'avait plus eu cette douce sensation de bien être en présence d'une jeune femme .

Apercevant ce bon Hervé dans l'embrasure de la porte, il se tourna vers Ciaelü et accompagné d'un clin d'oeil complice lui dit :

Maxyim : Ciaelü? Hum, je crois que notre cuisinier n’attend plus que nous ...

Le guerrier se dit que le vieux "cuistot" avait le don de venir chaque fois au "mauvais" moment ...

-Ah, hem bien. Rien ne l'empêche de venir.

La jeune femme souriait presque à contre-coeur, en fait le cuisinier n'était, pour elle, pas du tout le bienvenu de quelques facons que ce soit.

Maxyim et Cialeü, qui avaient déja grand mal a exprimer leur attirance, n'étaient surement pas aider par les intrusions incessantes d'Hervé, surtout que la phrase qu'avait prononcé la jeune femme en souligant son manque de confiance au guerrier était essentiellement du a la mauvaise humeur qui s'était emparé d'elle tellement les deux jeunes gens tournaient autour du pot depuis le début de ce dîner.

Le "Ah" de Ciaelü en disait long ... elle n'avait même pas remarqué la présence de ce pauvre Hervé. Maxyim savait qu'Hervé serait capable de rester là, figé, pendant des heures durant s'il le fallait. Il fit donc signe au cuisinier de venir déposer l'assiette de salade, se débarrassant ainsi rapidement de la présence "gênante" d'Hervé de manière propre a la noblesse.

Seuls, ils étaient de nouveau seuls, le guerrier poussa l'assiette de salade en direction de Ciaelü. En effet le cuisinier n'étant pas dupe il remarqua que sa présence était très peu souhaitée et dans un élan trop rapide déposa le plat à l’ endroit de Maxyim.

"Confiance», se mot lui trottait dans la tête il le comparait maintenant a une épée de Damoclès régissant de ce fait sa future relation qu'il voulait, il le savait maintenant, amoureuse...

La mage était ravissante, il en perdait presque son vocabulaire quand il la regardait mais pourtant il arriva à sortir quelques sons de sa bouche et dit :

Maxyim : Mademoiselle Ciaelü, je vois bien que vous n'êtes pas des plus rassurée quand a mes intentions, enfin non mes prétentions heu je veux dire mes origines ... oublier cela voulez vous je reprends

Lorsque vous m'avez abordé dans cette taverne outre, votre *toussa* beauté manifeste, j'ai remarqué que vous n'étiez pas ... sereine. Sachez que vous pouvez vous relâchez, vous apaisez, en ces lieux vous ne trouverez que bien être et chaleur...

En prononçant ces quelques mots Maxyim espéra que la jeune femme se détende progressivement et finisse par lui faire un tout petit peu confiance! Le fait qu'il glissa qu'il la trouvait très belle, commença à lui revenir et très vite après y avoir songé son visage s'empourpra légèrement ...

Ciaelü ne trouva pas quoi dire. La discussion tournait assez mal pour elle et les deux jeunes gens paraissaient tellement réservé que la jeune fille se donna l'impression d'appliquer la pudeur et le silence requis dans un monastère.

Ciaelü se leva et sortit de la grande résidence marchant d'un pas lent pour que Maxyim ai le temps de comprendre qu'il se devait de la suivre et de la rejoindre.

Elle s'arreta de marcher lorsqu'elle arriva au bord d'une petite falaise, le seul endroit du jardin où l'on pouvait observer avec émerveillement les terres qui s'étendaient a pertes de vue. Il faisait nuit à présent et une lègere et fraiche brise venait caresser la peau de la jeune mage qui se recroquevillait pour avoir moins froid. Elle admirait le paysage portant son regard loin vers l'horizon.

Seul, elle l'avait laissé seul...
Ne comprenant tout d'abord pas pourquoi la mage s'était levé aussi inopinément, Maxyim pensa par la suite que toutes ces questions avais du mettre Ciaelü dans l'embarras.
Ce faisant il attrapa un joli manteau, floqué aux armoiries des Ambre et parti rejoindre la jeune femme. Arrivé à la porte de la bâtisse, le manteau dans les bras, il la vit, elle était là, frissonnante, en proie aux morsures incessante du froid sur sa peau.

D'un pas lent mais assuré il vint se mettre a coté d'elle, d'un geste doux, lui déposa le manteau sur les épaules et oubliant un instant les questions qu’il voulait lui poser il décida de se livrer à elle. Cependant pour ne pas briser l'intimité de cet instant si particuliers plutôt que de lui parler à haute voix il lui chuchota tendrement :

Maxyim chuchotant : Grâce a toi cette soirée restera magique ...
*la serra dans ses bras*

Le jeune guerrier sentit battre son coeur comme celui ci n'avait plus battu depuis longtemps, la présence de cette jeune femme, "prisonnière" de l'enceinte de ses bras, le ravissait chaque secondes davantage...

Ciaelü sentit le doux manteau se poser sur ses épaules et se tourna vers Maxyim qui venait l'enlacer.

-Grâce a toi cette soirée restera magique ...

Ciaelü sourit avec un très léger amusement en regardant ses pieds un instant. Puis observa ce grand guerrier qui l'enlacait et lui dit d'un ton doux ;

-Magique, oui ...

Elle l'embrassa tendrement fondant totalement dans ses bras ...

Le jeune guerrier n’arrivait pas à se résoudre à briser sa tendre étreinte, les lèvres de la jeune mage étaient si douces qu’il aurait pu rester ainsi durant l’éternité. Pourtant la fraîcheur de la nuit finit par avoir raison de cette nouvelle passion et Maxyim ne voulant pas que Ciaelü attrape la mort l’invita à regagner la douillette maison.
Se faisant il la regarda et après lui avoir volé un baiser supplémentaire, il lui demanda en murmurant :

Maxyim : La nuit est fort peu clémente ce soir, veux tu regagner la maison ??

A présent tiraillé entre le fait de vouloir rester seul avec Ciaelü, continuer de goûter à ses lèvres et celui de ne pas voir l’élémentaliste frissonner de froid et ne voulant rien imposer à la jeune mage Maxyim regretta presque sa question…

-La nuit est douce, fraiche, lègerement brumeuse. Tes bras me serrent, je lis dans tes yeux un amour preuve de cette étreinte qu'il me serait impossible à présent de briser...

Ciaelü pose sa tête sur son torse enlacant Maxyim et se demandait, le sourire aux lèvres, combien de toutes ses étoiles qui ornaient le ciel l'avaient béni ce soir ...

Le bras du guerrier serra de nouveau Ciaelü, cette douce étreinte était ponctuée de légères caresses. Tantôt Maxyim caressait les magnifiques cheveux de la mage ; Tantôt il s’enhardissait et de sa main laissée libre, il épousa l’ondulation parfaite des courbes de la jeune elementaliste mais s’arrêtait avant de se laisser aller à caresser… d’autres formes …
Se faisant il lui murmura au creux de l’oreille, ses quelques mots :

Maxyim : En quelques secondes tu as su refaire de moi un jeune homme comblé par la vie, mon regard ne t’as pas trompé, il est rempli d’amour… a ton endroit …

Sur ces quelques mots il resserra doucement son étreinte, déposa un doux baiser dans le cou de Cialelü, perdit un instant son visage dans les cheveux de l’élémentaliste et revint embrasser les lèvres de la jeune mage.

Apres avoir embrassé la jeune femme se perdant dans les yeux de Ciaelü il rajouta :

Maxyim : Cette Taverne, toi, les bières dans tes mains … Que Balthazar soit béni …

Achevant sa phrase il resserra une nouvelle fois l’élémentaliste.