Receuil des Livres de l'histoire des Ambre - Max Ambre

Les chroniques de Maxyim Ambre :

Recueil du premier livre relatant la période précédant la Fournaise : De la naissance de Maxyim à la mort de Sad Lina

Chapitre 1 : La famille Ambre : La rencontre de Sad Lina et de Gerald

Gerald (mon père) et Sad Lina (ma mère) se sont rencontre en l’an 1047 en pleine guerre de guildes. Mon père alors soldat d’élite dans l’armée d’Ascalon, avait pour mission de débusquer des traîtres voulant l’anéantissement d’Ascalon. Au même moment ma mère venait de perdre son familier et entreprit d’aller implorer l'aide d'une nécromancienne de renom , qui était nul autre qu' Aki Noirsang vivant dans les catacombes près de l’Abbaye d’Ashford,afin de ressusciter son puma.
L’escouade de Gerald arrivait à peine sur les lieux qu’au même instant ma mère leur fit face. Un échange de regards, de paroles et mon père promit à la jeune Sad Lina de l’escorter jusqu'à la nécromancienne ; il la dévorait du regard et elle, ne semblait pas insensible à son charme. Une fois son familier revenu à la vie et les ennemis d’Ascalon mis hors d’état de nuire ma mère et mon père ne se quittèrent plus.
Malgré la « métamorphose » de ma mère (du a son sacrifice fait pour sauver Agbar) elle continua d’aimer mon père et quelques années plus tard naquit un premier enfant, ce bébé était un mâle et ce fut moi. A peine un an plus tard la famille Ambre accueillait une nouvelle naissance, celle de ma sœur Selena.

Chapitre 2 : Une enfance des plus idylliques !

Notre famille s’était établit dans un domaine luxuriant, mon père y fit construire une charmante maison et tout autour s’étendait des champs a perte de vue …
Mes premières années de vie furent un réel enchantement , notre famille vivait heureuse , mon père quittait peu a peu les lourdes responsabilités que lui imposait sa vie de militaire et ma mère essayait de limiter ses entrevues avec sa nouvelle « maîtresse ».

Selena et moi ne cessions de nous amuser avec nos parents , tantôt ce fut l’amusement qui ne réclamait aucune contrainte et parfois le jeu était un peu transformer par papa qui en profitait pour nous enseigner les rudiments d’un combat a l’épée . Age de 5 et 6 ans et Armes de nos épées de bois , ma sœur et moi combattions dans d’épiques joutes ( ha je m’en souviens encore , a l’époque il me semble même que c’était elle pourtant moins age que moi qui prenait souvent le dessus )

Mais ce que Selena et moi aimions par-dessus tout c’était embêter ce vieux ronchon d’Agbar , le caresser a rebrousse poil était un de nos passe temps favoris et faisait rire aux éclats, maman, voyant le puma se lécher pour se « refaire une beauté » .Un jour que nous voulions nous adonner a notre jeu favori notre mère nous regarda drôlement et nous fis asseoir en face d’Agbar sans que nous puissions le toucher ; je crois que le plus étonné fut encore le puma qui ne nous voyant pas lui faire des « misères » alla se coucher au pied de maman .

Ce fut notre première leçon de dressage. Bien plus douée dans le maniement de l’épée j’eus de grande peine a maîtriser cet art et encore aujourd’hui je ne sais pas si je ferais un bon instructeur … La première leçon concernait a ne pas quitter Agbar des yeux , a aucun moment durant presque deux heures ( heureusement il nous facilita la tache pendant plus d’une heure en faisant la sieste au pied de notre mère ) Voyant ce spectacle maman réveilla doucement le Puma et par une « magie » que je découvris plus tard, Agbar fit preuve d’une vitalité extraordinaire et ne cessa de bouger durant le reste du temps impose par notre mère .Depuis cette leçon Agbar ne nous regardais plus de la même façon et nous, nous ne le caressions plus jamais a rebrousse poil …

Ce n’est qu’a sept, huit ans que ma sœur et moi ont eus le droit de regarder et de manier nos premières vraies épées (de simple dague en faite mais a cet age ont est encore bien naïf) nos premières joutes a la dague nous montrèrent rapidement que cela pouvait être un jeu fort dangereux. Papa nous expliqua ainsi que les duels et les combats n’étaient pas un jeu mais bel et bien un art et une façon de vivre, pour chaque guerrier il devait en être ainsi. Peu de temps après il nous enseigna le perfectionnement du maniement de l’épée, celui de la hache et du marteau mais s’avouant assez vite dépassé dans l’avancée de l’enseignement de la hache et du marteau, son enseignement n’avait plus trop lieu d’être et il se « cantonna » a l’art de l’épée.

Cet enseignement fut d’une richesse hors norme, tant lui-même était un maître et tant il pu nous livrer tous ses secrets au sujet de cette arme .Petit pied de nez a ma soeurette je fus en quelques mois beaucoup plus doue qu’elle et je me révélais déjà une fine lame a l’age de dix ans.
Dix ans, un age que je n’aurais jamais voulu atteindre tant cette année fut une véritable descente aux enfers pour la famille Ambre.

Chapitre 3 : La Mort de Sad Lina

C’est pendant ma dixième année de vie, le quatorzième jour de la saison de Scion que tout bascula pour notre famille. Selena ne tenait plus en place, elle allait fêter son neuvième anniversaire et papa était partie chercher un cadeau bien spécial à son attention. Maman un peu fatiguée ne l’accompagna pas et une fois mon père éloigner du domaine, un drame terrible vint nous frapper :

Agbar bien que n’étant plus le jeune puma d’antan jouait toujours à essayer de « rater » les papillons, je dis bien rater car de mémoire je crois qu’il n’arriva jamais à en toucher un seul.
Toujours est-il que ma mère regardait le spectacle amusée, elle était parfaitement détendue et tout en gardant un œil sur Selena et moi son attention était totalement relâchée. Je me souviendrais de cette scène jusqu'à la fin de mes jours :

Selena, amusée : Max, Max regarde Agbar ne les touchera donc décidément jamais

Moi : Oui petite sœur un peu comme toi quand tu essayes de m’assener un coup d’épée vertical *ria*

Selena : Oui bon ça va hein, tout le monde ne peut pas être aussi habile que monsieur

Elle essayait de m’imiter en agitant un roseau et en faisant dans le vide certaine passe et riposte, elle éclatait de rire donnant a cette scène une piètre note d’imitation.
Je m’armais a mon tour d’un roseau et renversant ma sœur, je la maintenais au sol en agitant mon roseau sous son petit nez, on riait tous les deux comme des petits fous …

Mais pour je ne sais quel raison nous stoppâmes au même moment ce petit jeu et nous redressant nous eûmes à peine le temps de le voir frapper notre mère :

Il était effrayant vêtue d’une tunique, noire, sale et assiste de deux ou trois autres assassins. Ma mère n’eut pas le temps de prononcer la moindre incantation , la lame la frappait de plein fouet entre les omoplates ne lui laissant que le temps de nous adresser un dernier au revoir en clignant une dernière fois des yeux . Je suppose qu’elle était soulagée de nous voir nous éloigner le plus rapidement possible de la scène du drame.

Ce fut Agbar ce héros qui sauva une nouvelle fois les membres de la famille Ambre :
Retenant un moment les agresseurs de notre mère, il nous permis de nous nous enfuir et de nous cacher, puis il détala comme si il avait compris que son acte de bravoure avait suffit.

Ce n’est que quelques heures plus tard que notre père nous retrouva, enfin qu’Agbar répondit au son de sa voix et lui indiqua ou on était caches. Grâce a son flair et qu’après que tout danger soit écarter Agbar nous chercha et nous trouva. Papa nous retrouva dans une petite fosse, couvert d’herbe et de fougère on était blottit l’un contre l’autre et on ne bougeait plus sanglotant mais sans émettre le moindre son de peur de se faire découvrir...

Recueil du deuxième livre relatant la période précédant la fournaise : De la disparition de Sad Lina aux premières classes de Maxyim.

Chapitre 1 : Gerald le Ténébreux

Le drame que venait de subir notre famille transforma complètement mon père. De l’homme doux, amusant, du papa tendre et gentil qu’il était, il est devenu, chaotique, emplit de haine et ne il ne pensait plus qu’a une seule chose, venger sa femme, notre mère.
Sa métamorphose n’intervient pourtant pas tout de suite, je dirais avec le recul nécessaire que papa à changé quelques mois après l’enterrement de maman.

Les cors raisonnaient, les trompettes émirent des sons graves et tout un par terre d’inconnu venait serrer la main de mon père, le roi lui-même, accompagne de son fils était venu nous dire des mots réconfortants …
La disparition de maman semblait ne pourtant pas beaucoup émouvoir mon père, d’où moins le pensais je au début : Plus protecteur que jamais ma sœur et moi étions choyés et gâtes, l’interruption des cours de l’enseignement martial n’était pas pour nous déplaire tant papa était heureux de rire et de jouer avec nous.

Cependant, bien vite mon père changea de comportement envers nous. La nuit Selena et moi l’entendions faire de terribles cauchemars mais l’un d’eux me marqua plus particulièrement ; Une nuit, ou le ciel grondait et ou le paysage était déchire de part et d’autres par de violents éclairs, ma sœur et moi entendions comme deux personnes qui tenait une discussion, l’une d’entre elle était papa et l’autre semblait être … maman.

Gerald, cauchemardant : Saddy, Saddy c’est toi ?

Fantôme de Sad Lina : Gee ..r..aldd , mon amour …

Gerald, cauchemardant : Oh ma Saddy pourquoi ??

Fantôme de Sad Lina : Venge moi ….ven ..ge moi …

Gerald, agité : Je te jure … Je te jure que tu le seras, j’en fais serment !!

Fantôme de Sad Lina : Ven ..nggee moi, protège Selena et Maxyyyi …mm…

La voix de maman paraissait si réelle qu’a ce moment Selena et moi débarquions en trombe, pensant que notre mère était revenue, mais surprit et déçue que ce ne sois pas le cas nous vîmes mon père endormit mais dans un sommeil très agite, il était entrain de marmonner des phrases a l’endroit de … personne. Selena le poussa doucement pour le réveiller, en nous voyant, mon père pleura et nous serra tous les deux dans ses énormes bras … Ce fut la dernière fois que ma sœur et moi nous nous retrouvâmes dans ses bras.

A partir du lendemain de cette terrible nuit, mon père était devenu un homme dur, intraitable, toute la douceur de son visage s’était évanouie et laissait maintenant place a un regard d’une noirceur incomparable et pour tous mon père devint Gerald le Ténébreux …

Chapitre 2 : Le Serment

Au lendemain de ce terrible orage, papa nous fit chercher par un homme que nous nous ne connaissions pas ; Il s’appelait Arnaud et devait nous « servir » de nounou en l’absence de notre père. Nous nous hâtions de rejoindre papa. Peu après, vêtus tous les trois d’un élégant manteau, floque aux armoiries des Ambre et nous nous rendions sur la tombe de maman. Arrive devant le tombeau, mon père sortit une dague de dessous son énorme cape et d’un geste plus vif encore qu’une flèche décochée par Darius Sombrelame il nous entailla l’avant bras avant de faire de meme sur lui. Prompt a ne pas laisser écouler le sang en vain, il vint recueillir le liquide dans une sorte de bol dore frappe a l’effigie de notre famille. C’est alors, en mélangeant les sangs de son doigt, que papa prononça ces mots :

Gerald : Mes enfants, par ce sang mêlé, nous jurons de venger votre mère et de faire payer de sa vie son assassin, de retrouver le commanditaire de son meurtre et de tuer quiconque aurait un lien avec sa mort.

Nous étions maintenant entré dans le vaste tombeau ou reposait notre mère. Remis de notre surprise, nous observions papa. Il sortit un parchemin et une magnifique plume sertie d’une fine pointe dorée, il trempa la plume dans le mélange de notre « sève » et rédigea les quelques mots prononces auparavant . A présent, en lettres de sang, figurait sur le parchemin, le serment de la famille Ambre. Mon père avait tout prévu pour cette « visite » car une fois encore, il sortit de dessous sa cape un autre objet. Il s’agissait la d’un joli petit coffret dont le couvercle portait également le symbole de la famille Ambre. Il enroula délicatement le parchemin, le déposa dans le coffret et plaça le coffret sur un piédestal situe contre le mur du fond.

Chapitre 3 : Vous serez des guerriers de Légende, ou vous mourrez !

Deux jours a peine s’écoulèrent depuis notre serment et déjà notre père nous imposa une nouvelle épreuve : Je venais d’avoir dix ans et demi et Selena avait fêté ses neufs printemps a peine. Papa nous arma d’épées longues, Selena avait beaucoup de peine à garder la lame verticale et moi habitue à être un « virtuose » avec une épée courte je fus assez désemparé de ne pouvoir manier cette chose comme je l’aurais voulu. Une fois que nous nous faisions face, mon père d’un cote, Selena et moi de l’autre, il nous attaqua sans crier garde. D’un geste aussi rapide que violent il écrasa son épée contre les deux nôtres, et avant même que les armes ne heurtent le sol, nous nous retrouvâmes avec « Delderbel » en travers de la poitrine. Tout en maintenant son épée en place il nous regarda et dit :

Gerald : Je ferais de vous des guerriers, des guerriers légendaires ou je vous tuerais de mes propres mains !!

Apres avoir rengainé « Delderbel » il se détourna de nous et disparu jusqu’au soir. A ce moment Selena et moi tombions a genoux, ayant du mal à reprendre notre souffle et peinant a retrouver une quiétude qui devait disparaître peu de temps après.

Des le lendemain, l’entraînement fut quotidien et sans relâche, papa était sans pitié et chaque faute était lourdement sanctionnée. Je me rappelle qu’étant âgé de douze ans à peine, mon père me proposa une petite joute « amicale » :
A l’issue du combat, bien que je me sois battu comme un lion, il me cassa un bras, me blessa assez gravement a la cuisse et m’assomma me laissant pour mort pendant plus d’une heure. Je me relevais difficilement titubant, les larmes aux yeux, j’étais enragé et je voulais le tuer. Je regagnais le domaine, je vis mon père entrain de se servir un verre de vin, je levais mon épée pour le frapper, mais je reçu un violent choc a l’épaule (il avait dégainé son épée en un éclair et il m’entailla l’épaule sans que je pus réagir) et il m’assena un coup de pied si puissant que je roulais a travers toute la pièce. Je crus que j’étais bel et bien mort, il n’existait pas un endroit de mon corps ou je ne ressentais pas de violentes douleurs.

Durant ma convalescence, qui dura plus d’un mois, je dus le regarder combattre Selena, mémoriser toutes ses bottes, ses attaques, ses ripostes et ses déplacements. Une fois rétablit, le jour ou je reprenais l’entraînement, après avoir manié une épée longue une heure durant, mon père me poussa violemment et dégaina « Delderbel ». Une nouvelle joute m’était donc proposée.
Mais cette fois si, à l’issue du duel, il ne put que me blesser légèrement et quand a moi je le touchais à trois reprises. Bien qu’a cet instant, je venais de réaliser une prouesse (peut de personnes peuvent se targuer d’avoir blessé Gerald Ambre) mon père ne me félicita pas, il se contenta simplement de me dire :

Gerald, rengainant son épée : Tu es bientôt prêt

Il rengaina « Delderbel » et s’en prêter la moindre attention a mes blessures, il s’éloigna de moi pour rejoindre Selena.
Prêt ? Prêt pour .. Quoi ?? Je me demandais de quoi il parlait.

Chapitre 4 : La Grâce des Dragons

« Tu es bientôt prêt » … J’allais à présent savoir ce que voulait dire mon père. Je venais depuis peu de fêter mon treizième anniversaire, lorsque papa refit signe d’un peu d’humanité a mon endroit. Je rejoignais mon père dans la petite cour, il me remit trois pièce d’armure, des gantelets, un haubert et des bottes (ces dernières me font penser a une anecdote qui s’était déroulée bien plus tard dans une taverne, elle concernait une certaine jeune fille… j’en souris encore aujourd’hui …)
Je mis les pièces une a une, sans oublier de rajouter aux gantelets une fine lanière de cuir supplémentaire (conseil très utile de mon père). Papa me jeta une épée longue, me prodigua, deux trois conseils, resserra fortement la lanière de cuir des gantelets, me frappa les épaules de ses énormes paumes de main et me dit :

Gerald : Mon fils, un groupe de grawls a été repéré non loin de la clairière des lilas, ramène moi leur collier a tous, ou ne réapparaît plus jamais au domaine.

Sur ces dernières paroles mon père me tourna le dos et regagna la maison. Selena descendit les escaliers et hurlait qu’elle ne voulait pas me laisser y aller seul, papa la rattrapa, la prit par la taille, la souleva du sol et l’emmena a l’intérieur de la bâtisse.

Un groupe de grawls, j’étais tout seul face à un groupe de grawls ! Bien, qu’a cela ne tienne je me mis en route et bientôt je me trouvais sur une colline surplombant le foret, en y regardant bien on pouvait apercevoir une petite clairière … trois, quatre, cinq, ah encore un, six, ils étaient six. Contournant le chemin menant a la foret, je me trouvais un massif de buissons et de fougères et m’y cacha, analysant le moindre mouvement des créatures.

Au bout d’une vingtaine de minutes je vis le groupe se scinder en deux. Je saisi immédiatement cette aubaine et m’élançai a la poursuite du premier groupe. D’un coup d’épée bien placée je blessais grièvement le premier puis faisant tournoyer mon arme je touchais un autre à la tête le tuant sur le coup, cependant le troisième grawl s’était mis a l’écart et décocha une flèche qui vint se planter dans mon omoplate gauche. Serrant les dents je me précipitais sur cet « archer » et le tuait en quelques coups. La moitie de mes ennemis était maintenant éliminée restait l’autre moitie. Je voyais ma blessure saigner de plus en plus, il fallait que je me dépêche d’en finir.

Ne voulant plus me faire surprendre je décidais de d’abord me débarrasser de l’archer grawl et de m’occuper des autres ensuite. M’approchant doucement sans me faire repérer je pouvais maintenant presque sentir la respiration de la créature , bondissant hors de ma cachette de fortune je lui tranchais un bras puis le tua d’un coup porter en travers de la poitrine , le temps que les deux autres grawls ne réagissent j’eus la temps d’en blesser un , puis évitant un coup de marteau je tuais le dernier , je revenais sur mes pas et j’achevais la créature blessée . Je me retrouvais en possession des six colliers demandés par mon père. Ma vue commençait à se troubler mais bientôt j’aperçu le toit de notre maison et m’élançant en brûlant le peu de force qu’il me restait je gagnais enfin la cour de notre domaine. Sans manifester la moindre émotion mon père arracha la flèche de mon omoplate et banda la blessure. Une heure avait passé et je l’entendis m’appeler.

A peine avais je recouvré un peu de mes forces que je me demandais a qu’elle nouvelle épreuve il me destinait, mais cette fois ci je me trompais il n’avait rien prévu si ce n’est … une récompense.
Arriver dans le salon, me père brandit une épée magnifique, ne reconnaissant pas « Derdebel » je me demandais bien ce que cette arme faisait dans ses mains.
Pas de cérémonie, pas de félicitations sous forme d’effusion de larme rien si ce n’est ces quelques mots :

Gerald : Mon fils, tu n’as pas failli, tu as fait honneur a ton nom, reçois cette arme en signe de ton courage.

Me remettant cette épée, mon père eut juste un petit mouvement de tête à mon endroit me signifiant que je pouvais m’approcher et me saisir de l’arme.

J’écarquillais les yeux, cette magnifique épée possédait un pommeau serti d’or, la garde était faite d’un métal étrange mélangé à des écailles de dragons souples mais très résistantes, la lame conférait à cette arme un aspect lourd mais son maniement n’était pas aussi difficile qu’il n’y paraissait. Le métal dont elle était faite possédait la caractéristique d’être plus léger que les métaux ordinaires mais décuplait la résistance qu’offrait l’acier, on dit que cette épée était capable de blesser un dragon … "La Grâce des Dragons" était devenue mienne!

Chapitre 5 : La convocation

Trois ans venaient de passés, je venais de rentrer dans ma seizième année et au dire des personnes m'entourant j’étais devenu un charmant jeune homme ...
Ma soeur Selena n'était pas en reste non plus, loin s'en faut, car de la frêle petite fille qu'elle était on pouvait a présent voir une jeune femme sure d'elle et de sa beauté que nombre de damoiseau en herbe tentait vainement de courtiser...

Toujours sous la régence de notre père nous nous entraînions comme des forcenés au maniement et surtout au perfectionnement de l'épée quand celui ci nous fit appelé dans notre salon. Au pas de course nous avons laissé bouclier et épée sur le côté et nous nous sommes précipités pour le voir.

Ce que mon père allait nous confier ne me fis pas plaisir mais j'étais assez homme pour ne rien lui montrer et ne pas même bouger le moindre sourcils a l'évocation de sa décision :

Gerald : Maxyim te voici arrivé au moment ou je ne puis plus rien t'enseigner que tu ne sache déjà concernant les sabres, les épées les braquemarts et j'en passe ... j'ai donc décidé que tu allais être séparé de ta soeur et qu'il sera bon pour toi d'entrer dans une académie militaire ...
Je me fiche que tu comprennes ou pas ma décision mais en revanche il m'importe que tu l'acceptes et que tu obéisses sans discuter ...
Mon fils tu es sûrement la plus fine lame d'Ascalon mais il te reste encore beaucoup à apprendre notamment sur la discipline militaire, le sens tactique et la stratégie!
Maxyim tu seras amené a mener des hommes au combat et il est impensable que l'on dise d'un Ambre " quel piètre commandant" c'est pourquoi tu te dois de rejoindre une académie militaire et ce dans les plus brefs délais...

Selena : Mais père ...

Gerald giflant la soeur du jeune homme : Plus tard ma fille, ne m'interrompt pas !!

Ta soeur n'est pas encore prête et je préfère la garder avec moi mais toi tu es maintenant un homme alors hâte toi ...
Une dernière chose, La Grâce des Dragons restera ici elle t'attendra je te la remettrais une nouvelle fois a l'issue de ton enseignement.

Gerald, tendant un parchemin enroulé apposé d'un sceau a son fils : Prends ceci, tu le remettra au général Abernen.

Sans dire le moindre mot je me saisi de la missive et esquissant un léger sourire a l'endroit de Selena je me dirigeais vers la porte ... A ce moment je ne pus m'empêcher de dire au revoir a mon père :

Me retournant : Père je vous aime, vous n'aurez pas a rougir de moi ... vous serez fier de votre fils ...

L'Acadamie militaire d'Ascalon était a peine a quelques lieues je réussi a rejoindre les baraquements avant la nuit.
Je me présentais au garde en faction et celui ci m'indiqua le lieu ou résidait le Haut Commandement d'Ascalon. A présent devant le général j'attendais patiemment que celui ci m'adresse la parole et ce fut chose faite par ces quelques mots :

Le général Abernen: Le fils de Ambre! Sera t-il a la hauteur du père *rit* Allons mon garçon rejoignez le bâtiment qui jouxte l'armurerie la vous demanderez le Sergent Meardenas ... bienvenue a l'Académie ...

Ces derniers mots résonnaient encore dans ma tête, j'allais devenir un soldat d'Ascalon...

Chapitre 6 : Le Balafré

Un soldat d’Ascalon, le jeune Ambre, Sergent Meardenas, tous ces mots prononcés par le Général m’intriguaient de plus en plus …
Mais voici que je me trouvais a présent devant ce que je pensais être l’armurerie, et a ce moment un personnage revêtant une cotte de maille brillante m’interpella :

Sergent Meardenas : Ambre ! Par ici, venez me rejoindre.

Rejoignant le personnage je me demandais comment allait se terminer cette journée hors de notre domaine. Mais a peine ai-je eu le temps d’y penser qu’une main colossale vint s’abattre sur mon épaule et dévisageant « mon assaillant » je vis que ce guerrier n’avait pas été épargné par la rudesse des combats, preuve en est cette énorme cicatrice qui lui recouvrait la joue droite …

Sergent Meardenas : Bienvenue dans ce camp *rit* enfin devrais je dire Académie ! J’ai bien connu votre père, Ambre, un guerrier exceptionnel, d’une rare intelligence cet homme là !! *Me tapotant le crâne* Y en a-t-il autant dans cette « cabôche » ci ?? *explose de rire*
Venez que je vous montre vos quartiers … que vous partagerez avec une vingtaine d’autres recrues !!

Me montrant ce qui allait être mes « luxueux appartements » pour quelques années, le balafré (il détestait que nous l’appelions ainsi, mais ce jeu nous amusaient énormément) m’indiquait ce qu’allait être mon quotidien dans l’Académie :

Le Balafré : Ambre, ici plus de titre, plus de relations, pas de faveur rien de rien est ce bien compris ?? C’est a vous de vous faire un prénom a présent … Vous êtes ici comme toute les recrues, a vous de me démontrer que vous méritez mieux que le grade de recrue *rit*
C’est déjà un immense honneur que le général vous est gratifié de quelques mots mais ne croyez pas que cela vous donne des droits autres que ceux de recrue !!

Peu rassuré je lui répondais : Bien Sergent, c’est très clair !

Le Balafré : Bien, très bien alors rejoignez vos quartiers, reposez vous et nous nous reverrons des demain épée et bouclier en main, vous montrerez ce qu’un nouveau a dans le ventre …

Plein d’aplomb je risquais cette réponse : J’espère que les adversaires que vous me proposerez seront … a la hauteur …

Le Balafré : Impertinent le jeune Ambre, j’aime beaucoup mais j’aime cela seulement si les mots sont accompagnés d’actes … A demain donc !!

Il se détourna de moi et partit rejoindre un groupe de soldat qui se tenait sur les marches d’un immense bâtiment blanc …