Au bar---(topic fini ^^)

Observe etrangement la jeune personne qui reclame un boisson contenant du sang .... ne peut retenir un geste de recul devant une telle demande,

Son visage se referme de nouveau et son regard reste fixe sur la personne une moue aux levres;




.

Sentant la jeune femme peu à peu se calmer il se dit que ce serait sûrement le moment propice pour entamer la conversation …
Ne voulant pas y aller par quatre chemins le jeune guerrier adressa un léger sourire à la nécromancienne et lui dit :

Maxyim : Permettez-moi de me présenter à vous, je suis Maxyim maître d’arme à l’académie militaire et je … enfin vous me rappelé beaucoup quelqu’un que j’ai bien connu …et …

Malgré les années passées, le souvenir de sa mère restait encore profondément ancre en lui et l’apparition de cette jeune femme le plongea quelques années en arrière

Maxyim : Pardonnez moi je vous importune, je …

Le regard de la jeune nécromancienne le coupa dans sa phrase…

Maxyim, sentait que finalement le moment n’avait pas été si bien choisi que cela mais maintenant qu’il s’était lancé il se devait de répondre à la nécromancienne sous peine de paraître pour une sorte de couard, ce qu'il était nullement ! Cependant il se demanda s’il portait réellement son armure, tant le regard de la jeune femme le transperçait et commençait à lui glacer les os … Mais l’intensité de ce regard finit par lui rappeler qu’il lui fut familier il y a encore de cela quelques années, et la frayeur dissipée, un sentiment chaleureux émanait a présent de la jeune femme …
Cela le rassura et avec beaucoup plus d’assurance dit a la « moniale » :

Maxyim : Vous me rappelez Sad Lina lorsqu’elle avait votre âge …

En attendant la replique de la jeune femme , il remarqua qu'a quelques pas de la , on observait la scene , il remarqua enfin qu'il etait le seul a oser s'approcher de la "moniale" peut etre avait il commis la une erreur ...
Mais ces quelques mots, le prénom de sa mère fit remonter moultes souvenirs et cela le décida malgré tout à vouloir en connaître davantage sur la nécromancienne …

Pris complètement a revers, perdant un instant le fil de ce qu’il venait de dire il eut un instant d’hésitation mais bien vite se reprit et dit :

Maxyim : Oui Sad Lina était bien ma mère ...

S’assurant que la proposition de la jeune nécromancienne avait bien écartée les regards indiscrets des personnes ne cessant de les observer l’instant d’avant, le guerrier entreprit de mouiller ses lèvres avec la mixture que lui présentait à présent la « moniale »
Mais un peu vexe par le fait que cette jeune femme osa penser qu’il avait honte de ses « origines » il rétorqua encore :

Maxyim : Non je n’aurais jamais honte de ma mère comment pouvez vous penser cela ?? Et même si je venais à renoncer à boire votre mixture cela ne voudrait en aucune sorte signifier que j’ai honte de ma mère … * sentit la colère montée *

A ce moment, de nouveau, quelques regards se tournèrent vers eux, s’il voulait continuer sa conversation tranquillement sans attirer la moitie de la taverne à regarder si oui ou non il allait boire, il fallait qu’il se décide rapidement. Il prit assez sèchement le récipient en étain et d’une traite bu la veuve noire, cette vision écoeura beaucoup de clients et tous les regards environnants se détournèrent immédiatement de la scène.
Seulement ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que bien que possédant du sang de Sad Lina, il n’était qu’un Hybride comme l’avait si bien souligne la nécromancienne et sans s’en apercevoir son coude se déroba du comptoir du bar…
Il faillit s’effondrer mais dans un sursaut de lucidité il se ressaisit avec peine et une fois en équilibre une jambe calée contre le comptoir et ne se sachant plus en danger de chute il essaya de parler a la jeune femme. A sa grande surprise aucun son ne sortait de sa bouche et la jeune femme qu’il avait en face de lui, lui apparaissait a présent en … triple exemplaire. Ne faisant mine de rien et après un gros effort mental il put enfin sortir quelques mots :

Maxyim : Hum, voila j’ai bu votre … * vue complètement brouillée* … boisson …

Toujours en faisant des efforts colossaux il réussit tant bien que mal à enchaîner :

Maxyim : Vous me rappelle ma mère quand celle si était plus jeune et de part votre condition …

Le guerrier peinait a terminer sa phrase mais a ce moment sa vue s’éclaircissait et ses idées se remettaient rapidement en place … il se sentit revigore et termina avec nettement plus d’aisance :

Maxyim : Je voulais dire que comme vous etes vous-même une nécromancienne il se pourrait que vous-même ayez suivi ces enseignements … Ma mère parlais très souvent d’une jeune femme lui ressemblant beaucoup et cela l’amusait beaucoup de voir sa "jumelle" maîtriser aussi bien son art, si je n’abuse votre prédilection se tourne vers la magie du sang non ??

Attendit la réponse de la jeune « moniale » sachant tout de suite qu’elle serait sa prochaine question si d’aventure la conversation ne se terminait pas la dessus …

Après avoir digère la première veuve noire, il se décida à répondre à la question de la nécromancienne :

Maxyim : Ma mère a connu mon père lorsqu’elle n’était encore qu’une jeune rôdeuse …
Mais pour ressusciter son familier, elle entreprit d’aller demander l’aide d’une nécromancienne vivant dans les catacombes près de l’Abbaye d’Ashford. Pour sauver Agbar, elle devait faire sacrifice de tout son sang, mais la nécromancienne la rassura en lui disant qu’un moment opportun elle-même la transfusera avec son propre sang. Ma mère ne rejeta pas le précieux liquide, ce qui fit d’elle une nécromancienne a part entière.
Malgré sa métamorphose, elle aimait mon père d’un amour sincère et de leur union naquit deux enfants : Ma sœur Selena et moi .Leur amour était tel que leur différence n’avait aucune importance et …

S’interrompant et regardant discrètement la pièce il vit une guerrière, plutôt une paladine qui s’avançait doucement vers eux, tout en ne la quittant pas des yeux il continua

Maxyim : … elle ne quitta plus jamais Ascalon, mon père et elle, vécurent très heureux jusqu'à cet assassinat.

Il se rapprocha de la nécromancienne, jusqu'à pouvoir lui voler un baiser … il n’en fit rien mais lui glissa en chuchotant :

Maxyim : Avez-vous remarque, il me semble qu’il n’y est pas que moi qui m’intéresse à vous ??

Pour opérer une certaine forme de diversion , il pressa la "jeune moniale" contre le bar et sa main descendit le long de son corps jusqu'à parvenir a la garde de son épée, il tira délicatement l’arme de son fourreau ne laissant dépasser qu’un petit bout de lame …

Maintenant qu’il connaissait quelqu’un qui aurait pu savoir des choses sur sa mère il n’allait certainement la laisser... se faire tuer …

Le Barman assistant a la scène cru que la nécromancienne allait dévorer le guerrier et lui envoya :

Barman affolé : He Mademoiselle, Pas de ça chez moi ...

la reaction du guerrier l'intriguait, s'il voulait le combat... la remarque du barman la conforta : une suceuse desang! raurim etincela en sortant su fourreau


au nom des dieux cessez cela ou je me verrais obeir de sevir!

voila la phrase fatidique etait lance

que croyez vous necromante? Que je ne suis qu'une gamine impulsive?ritje suis le pire cauchemar des necromants, appartenant a la seule caste capable de les vaincre.levant Raurim bien haut pour qu'elle flamboie Je me nomme Annalenna Ossengar, paladine au service de Balthazar!

Pendant ce temps, dans une cellule isolée, une jeune moniale achevait, épuisée, ce qui pouvait passer pour une prière à Dwayna…

Comme à son habitude, elle avait présenti la menace et vu les nuages s'amonceler au dessus de l'horizon. Du fond de sa cellule, elle avait alors pris une décision, cette décision, celle pour laquelle Mhenlo la regardait avec un mélange d’inquiétude et de crainte, et qui était si lourde à porter. La décision.

Une fois de plus donc, la jeune moniale s’était mise en prière, et avait humblement demandé à Dwayna de lui donner la force de faire ce qu’elle allait faire.
Puis, au mépris des recommandations des frères de l’ordre, au mépris de sa santé, et un jour - cela aussi elle le présentait - au mépris de sa vie même, elle avait lancé ses forces contre les éléments mauvais.
Calmement, et sans peur.

Le destin d’Annalenna était en jeu.

Selenae ferme les yeux, les mains ouvertes.

' Ouvrir sa conscience, s’effacer, ne plus être un…
' Voler, s’étendre, et englober.
' Etre tout, n’être rien, mais malgré tout, être toujours.
' Ici, nulle part et partout.

Autour de la jeune moniale, une vibration s’élève, un son, grave et apaisant, source de chaleur, et les murs de la cellule vibrent alors à l’unisson.

' Ici, la tache d’ombre.
' Là, les fils qui se nouent et se dénouent.
' Ailleurs, la lumière.
' Et au centre, les pas de mon amie.

' Annalenna, Annalenna, je suis là.

Selenae voit le danger et comprend.
Elle regarde les fils de destin qui s’agitent, se tressent et se tendent vers une issue possible, fatale.
Alors, elle imagine une autre possibilité, une autre trame.
Son cœur, peu à peu, ralentit. Son souffle se fait rare.

' Imaginer, de plus en plus fort, et rêver puissament.
' La trame initiale n’existe pas, elle n’est qu’illusion au cœur des hommes, un possible non réalisé.
' Un mot pour chaque brin et un brin pour chaque mot.
' Dédire, dénouer, redire et renouer.

Les lèvres de Selenae volent d’un brin à l’autre, aussi vite qu’elles le peuvent. Elles sentent l’horizon des possibles se rapprocher à grand pas. L’un après l’autre, elles raccordent chacun des brins du rêve de Selenae aux brins des possibles.

Le cœur de Selenae s’arrête. La jeune moniale s’effondre, un sourire aux lèvres.
Il ne lui reste plus qu’un mot à dire pour réussir, une fois encore, l’impossible substitution.

Puis, tout se rétracte et tout s’éteint.
La vibration cesse.
Le moment est passé, et le danger aussi.

Reste le cœur de Selenae, lourd comme une pierre.
L’écho du dernier mot résonne enfin comme un écho dans les couloirs du temps, et le cœur de Selenae reprend vie.

Epuisée, Selenae se redresse et s’adosse lentement à l’un des murs de sa cellule.
Elle sait bien.
Ce dernier mot, celui qui commande à son cœur de poursuivre sa musique vitale, ce dernier mot, un jour, elle n’aura pas la force de le prononcer, mais peu importe.

Les fils de lumière se dissipent au fond des yeux de Selenae, et elle redécouvre peu à peu les murs de sa cellule.
Selenae est sereine. Elle sait sans l’ombre d’un doute qu’elle a réussi. Pour le moment en tout cas.
Un jour viendra la Grande Menace, le Grand Dévoreur, et Selenae se demande ce qu’alors elle pourra faire pour ses amis…

Pour l’heure, Selenae retourne à ses obligations. Un pas après l’autre, c’est ainsi que l’on avance se dit-elle.