La taille importe peu.

La première bouchée fut vraiment difficile à avaler.
Reposant sa fourchette à droite de l'assiette qui était destinée à sa parente, Alexia plaça cette dernière entre les mains du tavernier, sans lui adresser un regard.

Alexia, se passant une serviette sur les lèvres : Je... Je vous serais grée de bien vouloir la rapporter aux cuisines, Bernard. Dites au "chef" que je viens de retrouver sa salière. *Le voyant s'éloigner, le retint in extremis par l'une des ficelles qui pendaient de part et d'autre de son tablier* Et qu'il serait dans son intérêt de se montrer moins distrait à l'avenir, la taverne ne pouvant risquer de perdre les quelques clients ayant eu le courage, pour ne pas dire la folie, de parvenir jusqu'ici. *Enroulant l'extrémité de la ficelle au bout de son index* Ma soeur et moi-même partagerons l'assiette que vous voudrez bien nous rapporter sans trop tarder...

Libérant l'aubergiste, la guerrière le suivit du regard regagnant ses fourneaux. Le découvrant alors visiblement paniqué, elle se détendit, tout sourire, devinant que son comportement ne pouvait qu'être le fruit de ses dernières paroles.

Alexia, les yeux plongés dans ceux de sa jumelle : Je ne sais si Maxyim est à l'origine de ce plat un rien trop relevé, mais *couvrit la main de sa moitié de la sienne* toujours est-il qu'il n'irait pas jusqu'à t'empoisonner, malgré sa rancoeur *sourit*

Le regard sans vie posé sur la scène entre Bernard et Nymphea, Maxyim entendit comme la totalité des clients par ailleurs, la réflexion de cette dernière et se dit qu'elle était toujours aussi "stupide" et que l'intelligence et l'intuition ne feront jamais partie de ses qualités ... si qualités elles possédaient ...

Le premier repas amené par son ami le tavernier était, a défaut d'être bon, pour le moins comestible. La commande de la guerrière eut lieu bien avant son retour et le plat n'eut pas le temps d'être "assaisonné" ...

Le guerrier regardait a présent Bernard s'exécuter. Le tavernier redoutant d'avantage le courroux d'Alexia que celui de l'autre soeur commença immédiatement la dégustation ...
Terminant le plat rapidement il revint derrière le bar et glissa rapidement et de facon inaudible pour l'ensemble de la taverne a Maxyim :

Bernard, furieux et gravement offensé : Messire me permettez vous "d'empoisonner" ces deux arrogantes demoiselles ??

Maxyim, répondant de façon toute aussi inaudible pour les clients de la taverne et sans laisser transparaître la moindre émotion : A chacun sa vengeance mon ami ...

La préparation du plat suivant fut une véritable expérience de laboratoire ... Bernard avait laissé quelques instructions au chef mais pas celles qu'auraient voulu miss Ombrepierre ... Le Chef faisait mijoter une recette "au poil" pour les guerrières ... Peut être même pimentée des délicieux champignons "récoltés" par Alexia ...

Bernard s'approcha de la table des guerrières et y déposa le plat

Bernard : Voilà mesdemoiselles ...

Repartant en grommelant, le tavernier masquait a merveille un début de sourire ...

Maxyim regardait a présent les deux jeunes femmes se régaler ... Le guerrier pensa :

Maxyim : Mesdemoiselles , quand on joue au poker, mieux vaut avoir les bonnes cartes en main ...

Selenae s'assit sur le tabouret que Yen lui avait avancé. L'insistance du regard de celle-ci n'était pas sans la troubler, néanmoins, il ne semblait contenir aucune menace.

- Un oeil bienveillant disiez-vous ? - Un petit sourire se dessina sur le visage de Selenae - je crains que la réputation que vous m'attribuez ne soit largement surfaite... - baissant le ton - Quant à me soutenir dans mon entreprise... - jetant un regard en coin à Yen - votre proposition est noble, mais je doute que vous sachiez vraiment à quoi vous vous exposez...

Selenae soupira.

- Pour le moment, tout au plus, j'essaye de trouver le Maître Rôdeur Sombrelame malgré... des conditions défavorables...

Selenae regarda vers la porte de la taverne. Le danger, comme le salut, elle en était sûre maintenant, ne pouvaient venir que de là.

Ignorant totalement la remarque plus qu'insignifiante d'une des guerrieres, Maxyim rappela Bernard a ses cotes.

Maxyim, a l'endroit du tavernier : Je pense que vous devriez leur communiquer le message suivant *chuchote quelques phrases*

Le Tavernier content de trouver du soutient en la personne du seigneur Ambre, gonflé d'orgeuil revint aupres des jeunes femmes :

Bernard, plein d'aplomb :Je ne suis pas votre ami mademoiselle et je viens de manger le dernier plat ... Maintenant si ma nourriture ne vous plais pas, je crois que l'auge d'un des familiers est encore a moitié pleine, je ne vous retiens pas ... Mais avant veuillez me payer ce plat ... plus celui que vous m'avez si gentiment offert quelques instants plus tôt ...

CLAQUE!!

Un grognement porcin en provenance des cuisines résonna dans tout le hall, lorsque la main d'une des deux guerrières, sortie de nulle part, s'écrasa avec violence sur la joue du tavernier! Prise de panique, Gertrude, la femme de Bernard, venait de laisser échapper le dessert, qui alla aussitôt garnir le parquet à défaut de quelques estomacs gourmands.

La paume de la main d'Alexia partageait encore la même couleur tomate que la joue de ce patron qui venait de "dépasser les bornes des limites".

Alexia, le visage empourpré, dévorée par l'envie de renouveler son geste : Comment osez-vous tenir pareil langage à l'égard de la personne dont la présence m'est la plus chère ?! *glissant à la hâte deux monnaies de bronze dans la poche avant du son tablier* Voici pour votre plat! Soyez heureux de ne pas avoir été payé en nature par un séjour d'une semaine au fond d'une de nos geôles!

Penaud, le tavernier alla regagner le comptoir à reculons, sa femme accourant immédiatement dans sa direction, une serviette remplie de glace à la main.

*Eclate de rire*

Maxyim : Mon pauvre Bernard, je crois que vous vous êtes un tout petit peu trompé dans le texte *rit*

Le tavernier repoussa sa femme et lui dit de rejoindre les cuisines, des clients réclamaient d'avantages ses services que son mari ...

Bernard, a l'endroit de sa femme : Laisse moi Gertrude, ce n'est rien , retourne voir nos clients !!

Bernard, se frottant la joue : Messire, Messire allez vous restez là et ne rien dire ??

Maxyim, regardant une de ses mains et la comparant a la trace laissée sur la joue du tavernier : Dites moi, elle ne vous a pas raté ...

Se levant du tabouret sur lequel il s'était installé pour surveillé la scène, le guerrier se déploya, dégageant de son visage, les cheveux devenus trop long, il entreprit d'aller voir la guerrière ...

Arrivé a hauteur de Yen et Selenae, il adressa un rapide sourire aux deux moniales et les pria de ne pas intervenir quoi qu'il puisse arriver ...

Une fois la table des deux moniales dépassée, Maxyim se dirigea d'un pas lent vers la demoiselle distribuant les gifles plus vite que son ombre ...

Alexia était encore debout et avait visiblement du mal a se remettre de se qu'elle jugeait comme un outrage. Le seigneur Ambre s'arrêta a sa hauteur. Bien que la jeune femme soit d'une taille peu commune pour sa gente elle restait tout de même plus petite que le guerrier. Profitant de son avantage de taille, Maxyim baissa un peu la tête de manière a pouvoir plonger son regard noir dans le bleu intense des yeux d'Alexia.

Maxyim, défiant du regard la jeune femme : Alexia ?? Vous êtes devenue primaire. Pensez vous que notre Tavernier, fidèle depuis des années mérite un tel traitement ?? Moi pas !! Bernard nous sert depuis longtemps et fait totalement partie de la famille, beaucoup plus que la *s'arrête*... personne qui se tient a vos cotes ... Il ne connait pas la traîtrise, et aura soutenu l'Ordre depuis toujours.
Je pense que, pour que tout rentre dans l'ordre, vous devriez vous excuser auprès de lui ...
Si vous y consentez j'en ferais de même après que ...
Mais permettez que je fasse une petite réparation ...

Se désintéresse de la guerrière et d'un geste lent se saisit du plat ...

Maxyim, observant l'assiette: C'est donc cela l'objet du délit, il ne vous plait pas ce plat?? Vous avez bien raison, je lui vois là une autre utilité ...

Rapidement, le seigneur Ambre retourne le plat sur la tête de Nymphea et ironiquement se permet d'y plonger un bout de doigt :

Maxyim, suçant son doigt : Ah, vous aviez raison ce plat est réellement immangeable

Maxyim, se replaçant en face d'Alexia : Vous qui vouliez que je renoue le dialogue avec votre soeur ?? Allez vous vous excusez ?? Ou prefererez vous me frapper a mon tour ?? Ne vous inquietez pas je ne bougearais pas, a vous de choisir ...

Caldea Fri : Eh bien, l'ambiance s'est bien refroidie.

Elle avala son verre d'un trait, grimaçant à nouveau.

Caldea Fri : Il est temps pour moi d'aller me reposer. Bonne soirée, messieurs dames, que Dwayna veille sur vous.

Elle attrappa ses affaires, et, suivant Oriane, monta dans sa chambre.

En d'autres circonstances, elle aurait ri de voir Maxyim Ambre pencher la tête pour la regarder en face, car leur différence de taille, pour ainsi dire inexistante, obligeait ce dernier à défier ses bottines du regard... Mais l'instant ne s'y prêtait malheureusement guère.
Déjà rendue furieuse par les paroles du tavernier à l'égard de celle qui faisait battre son coeur, voilà que celui qu'elle avait toujours considéré comme un ami venait de renchérir, en se permettant d'humilier publiquement sa soeur.
Dans le ton, le stade de la colère était depuis longtemps dépassé. Un immense sentiment de découragement et de déception pouvait désormais se lire dans ses yeux aux reflets désenchantées.

Tournant le dos au maître d'arme, toutes les pensées d'Alexia allaient vers sa jumelle, qui avait sans doute imaginé trouver un peu de réconfort en retournant sur les terres de l'Ordre. Nymphea, sa propre soeur, si fière, que l'on s'était permis de traiter plus bas que terre...
C'en était trop.

Alexia, collant sa joue contre celle de sa moitié, s'adressant au guerrier : Et vous osez vous prétendre chevalier... Alors que vous baffouez les règles les plus élémentaires de savoir-vivre, et en oubliez toute galanterie. Puisque vous ne savez pas vous tenir en présence de ma soeur, je vous demanderai d'éviter à l'avenir de chercher à me voir, Maxyim...

Essuyant tant bien que mal le visage de sa bien-aimée au moyen d'un chiffon de fortune, Alexia lui suggéra discrètement de bien vouloir la suivre jusque dans sa chambre, qu'elle puisse l'y débarbouiller.

Restant debout et de marbre, ne laissant transparaître aucune émotion, froidement le guerrier répondit :

Maxyim : Hum il fallait bien un jour décanter la situation ... Vos lamentations concernant Nymphea commençaient a m'agacer de la plus belle des façons ...
A présent c'est chose faite !!!
Plus vous revoir princesse ?? Fierté mal placée surtout pour cette chose ...

Maxyim, d'une voix plus forte :Je me permets juste de vous dire que c'est a elle que vous devez cela *s'adresse a l'ensemble de la Taverne* Le venin qu'elle m'aura jeté en pleine figure aura été chose décisive, vous imaginez aisément que si je n'ai pas pardonné a Ciaelu que j'aimais tendrement, ce n'est pas a elle que je pardonnerais ses dires humiliants concernant l'ensemble de l'Ordre ... Par ailleurs comble de l'Ironie, ses dires, Miss Ombrepierre les qualifient de blagues ... Chose que je peux malgré tout comprendre tant son amour la rendue Aveugle mais l'intelligence de Nymphea aura été de ne prendre aucun témoin et c'est donc sa parole contre la mienne ... Alors je vous le demande, a qui allez vous faire confiance ?? A Nymphea qui nous aura laissé tomber et trahit des la première occasion ou a un jeune homme fier de son Ordre qui fera tout pour le protéger ?? J'en suis tellement fier que malgré ma haine envers Nymphea j'accepte qu'elle réintègre l'Ordre non pas par gaîté de coeur mais pour ne pas vous priver toutes et tous de la présence d'une amie comme Alexia ... Damoiselles et Messires je ne vous demande pas de faire un choix, mais réfléchissez bien a cela, avant de juger les actes d'aujourd'hui ...

Maxyim, a l'endroit d'Alexia : Mais soit, si il faut en arriver là ... Sachez que je ne traiterais jamais plus votre soeur comme un être humain et si un jour j'ai l'occasion de me retrouver seul a seul avec elle il se pourrait bien que vous ne la revoyez plus, Grenth l'accueillera les bras ouvert ... Alors soyez intelligente et ne cherchez plus jamais a nous réconcilier et nous mettre en contact ... *Regard des plus noirs* JAMAIS ...

Le guerrier était satisfait, sa petite démonstration eut la fin qu'il imaginait dès le moment ou il envoya Bernard vers la guerrière ... Alexia le laissera enfin tranquille avec la diablesse qui lui sert de soeur ...

Maxyim, regardant d'un air mauvais les clients de la table d'a coté : Cela vous a amusé ?? Tant mieux !! Sachez que si il y a quelqu'un a blâmer, ce n'est pas Bernard et sa Taverne mais plutôt Alexia Ombrepierre sa soeur et moi même et vous aller avoir une raison supplémentaire de m'en vouloir ...

S'appropriant le boc d'eau, Maxyim se renversa le contenu sur la tete et se passant les mains sur le visage, rajouta :

Maxyim : Passer une bonne journée messieurs .

Regagnant le bar, le jeune homme réconforta Bernard :

Maxyim, compatissant : A défaut d'excuse, Messire, Alexia ne vous en voudra plus, elle a trouvé quelqu'un d'autre a hair ...
La réputation de votre établissement est intacte et excusez moi de m'être un peu servi de vous, mais cette situation me pesait au plus au point ... J'étais pourtant parti pour ne pas en arriver là, mais Balthazar n'a pas voulu faire cesser cette pluie et je ne voulais pas courir le risque d'attraper la mort ... Si cette maudite guerrière ne m'avait pas adresser la parole je n'aurais rien imaginer de tout cela, j'espère à présent que les choses sont on ne peut plus claires ...

Bernard : Messire, je vous remercie, mais j'aurais préféré qu'elle me haïsse moi ... Je sais que vous êtes parti et je sais que c'est pour cela que vous m'aviez demandé de vous prévenir dès l'arrivée de Nymphea... Je suis désolé que vous ayez du en arriver là... Cependant j'apprécie votre intervention et sachez que vous pourrez toujours compter sur moi ...

Avant que la moniale disparaisse de la pièce Maxyim répondit tres rapidement.

Maxyim, usant d'une voix monocorde et rapide : Mon attitude vous répugne ?? Le pardon est divin ?? En effet, alors considérer moi comme un monstre et n'hésitez pas a me détester je n'en ai cure ... Seul vous dites ?? Eh bien il semblerait que ce soit cela que me réserve Balthazar depuis le début ...
Pour ce qui est de la fréquentation de la Taverne, ne vous inquietez pas, dès demain vous verrez que cette histoire sera déjà oubliée ...

Et sachez que même si je dois me mettre tout le monde a dos, je ne changerais JAMAIS d'attitude et resterais TOUJOURS sur ma position. J'ai toujours banni le mensonge, lutté contre l'hypocrisie, été droit dans la vie que m'aura tracé Balthazar et ce n'est pas aujourd'hui que cela va changer ...

*Regarde la moniale s'éloigner*

A peine eut il finit de répondre aux reproches de Yen, que Maxyim entendit une voix sortie de nulle part.
Se saisissant d'un poignard, il le projeta avec la vitesse de la foudre en direction de Nymphea. La lame vint se planter a quelques centimètres de la guerrière.

Maxyim, calmement a l'endroit de Nymphea : Hum il se pourrait que je sois moins maladroit la prochaine fois ... Cependant écoutez moi bien, ce sera les derniers mots que je vais vous adresser :
Je ne veux rien avoir a faire avec vous, je ne veux plus que vous m'adressiez la parole et je ne veux même plus entendre parler de vous, si prochaine entrevue il doit y avoir, une chose est certaine c'est que ce sera la dernière ...

*Prenant le temps de s'adresser une nouvelle fois au reste de la Taverne*

La damoiselle s'excuse pour mon comportement, elle se donne le beau rôle dites moi, eh bien soit qu'elle soit cet ange si respecté et admiré, de mon côté sachez que je ne regrette rien, au contraire je pense que ce n'est que comme cela qu'on arrivera a dépasser cette guerre froide qui n'a désormais plus lieu d'être, alors mes amis reprenez vos occupations, la Tyrie n'a pas changée pour autant, des incidents tels celui ci est monnaie courante dans les tavernes, alors faites fi de tout cela et si il vous plait de me hair, n'hésitez pas.

Pour la colère et la rancoeur,
Et pour les autres maux de haine,
Que soit cachée l'onde qui mène,
Du bras violent au violent coeur.

Que les fâcheux tournent le dos,
Que soient bloquées l'arme et l'entaille,
Que soient déjoués estoc et taille,
Et que l'épée reste au fourreau.


Les yeux fermés et les mains croisées sur la poitrine, Selenae achevait en chuchottant sa prière de Pacifisme...
Elle ne savait rien des tenants et des aboutissants de cette querelle, et ne voulait pas prendre parti. Tout au moins espérait-elle ainsi éviter que tout cela ne finisse en bain de sang.
Cette flambée de violence ne l'étonnait cependant pas. La Tempête était dehors, et l'Ombre en son sein. Il n'était donc pas étonnant que le déchaînement des éléments extérieurs se propage d'une façon ou d'un autre à l'intérieur de la Taverne...
Selenae fut prise d'une subite angoisse. Yen avait quitté la Taverne... mais... que l'attendait-il dehors ?
Se disant que de toute façon, il y avait fort peu de chances pour que le Maître Rôdeur se présente ici en cet instant, au beau milieu de la Tempête, Selenae décida de parer au plus pressé, et se leva discrètement pour tenter de rejoindre Yen qui pouvait être en difficulté...

Maxyim regardant s'éloigner l'objet de sa haine ne put s'empecher de penser :

Maxyim, pour lui même : Décidément l'intelligence ne t'etouffera jamais ... si j'avais voulu te l'envoyer dans la poitrine, compte sur moi je ne t'aurais pas rater ...

Elle avait craint que les emportements du guerrier ne la poussent à les quitter prématurément.
Aussi, entendre sa soeur accepter sa proposition de débarbouillage eut pour effet de faire renaître l'espoir qu'elle caressait au plus profond de son coeur, celui de la voir poser définitivement ses valises sur les terres du domaine.
Tournant la tête à gauche, puis à droite, gênée par l'affluence inhabituelle régnant dans le grand hall, elle se retint à grand-peine de sauter au cou de son indispensable moitié. A défaut, elle se contentera de savourer la chaleur exquise émanant de cette main tendrement glissée dans la sienne.

Perdue dans ses pensées, elle n'émergea du monde des rêves qu'à l'instant où l'un des haricots collés contre sa jolie robe au contact de sa jumelle retomba sur sa bottine gauche!

Se dirigeant à pas mesurés vers le grand escalier conduisant aux étages, Alexia ne parvenait pas à détacher son regard de celui de sa soeur.

Alexia : Mon coeur, je... *rougit* Un bon shampouinage te ferait le plus grand bien, je pense... Pour ce qui est des vêtements de rechange, je te demanderai juste de ne pas trop faire la difficile : je n'ai que ma taille *sourit, lui déposant aussitôt un baiser sur le bout de son nez* Je t'aime, petite soeur...

*Cixi, qui se pressais de replir sa bouche de nourriture pour s'empercher de de reagir, offusquée par le comportement de Nymphea en cherchant la colere de Maxyim*

*ettoufée par son potage* Grrrrr...pestblblbl!
*se dis qu'ellle ne connaissait pas de toutes facon les origine de cette disputes...*