L'histoire de Cintya (non achevée)

Cette histoire débute sur les rives Ouest de la Baie des Sirènes.

Le havre des pécheurs, tel que nous le connaissons aujourd'hui, est le vestige d'un petit village bourgeois battit sur les terrains marécageux du sud de Kryte. Ses habitants sont longtemps restés fiers que ce lieu ait été autrefois un des principaux relais commercial entre la Kryte et les terres de Cantha, ainsi que le Royaume d'Orr. Notons que les relations avec ces derniers ont été rompues au début des guerres des guildes.
La vie y était agréable, et l'argent du commerce profitait à la population. De grandes familles prirent de l'importance et décidèrent de s'unir dans un cercle de confiance et d'intérêt commun, à savoir la protection de leur Pays. Ils s'investirent dans l'Organisation du Blanc Manteau, et contribuèrent à offrir leur aide dans l'achat de biens matériels en vue d'équiper les troupes en armements et rationnements.

Les villageois comptaient parmi eux la famille Ertan, compagnie bienfaisante, d'un dévouement inégalable pour assurer la paix. Igor et Angèle Ertan étaient fiers de leurs deux filles Ludivine et Cintya, et ne se lassaient pas de les voir tous les jours grandir peu à peu, les différenciant chacune par leur propre caractère.

Ludivine est toujours restée sage et calme, tandis que sa sœur Cintya ne cessait de courir dans tous les sens et dépenser à chaque instant toute l’énergie dont elle disposait, ce qui lui a valut dès son plus jeune âge un grand intérêt auprès de son père, et celui-ci décida rapidement de l’initier à l’art de la guerre. Elle s’entraîna à manier les armes blanches en suivant attentivement ses conseils, puis par la suite, les conseils de nombreux maîtres de guerre venus du Nord de la Kryte. Cintya apprit peu à peu à se défendre avec une épée et une hache, et prit le titre de jeune guerrière.

A l’age de dix-huit ans, Cintya fut félicitée pour les efforts qu’elle avait fournit dans son apprentissage. Elle maniait, d’après ses professeurs, parfaitement les armes tranchantes, et débordait de courage à chaque instant où elle faisait siffler sa lame dans l’air. Une guerrière prometteuse, il ne lui manquait que de se rapprocher de la réalité des combats, avec toutes les véritables émotions que l’on ressent sur un champ de bataille.