Loin, très loin de son seuil de rentabilité, il était dit que le MMO d'EA boirait le calice jusqu'à la lie.
Daniel Erickson, dont on se souvient des propos tenus fin 2011 et dans lesquels il sur-vendait l'expérience de jeu de cette adaptation de l'univers Star Wars, tire lui aussi sa révérence.
Actuellement à la recherche d'un emploi, il précise dans son annonce vouloir trouver une entreprise moins tournée vers la monétisation de ses titres.
Des propos plein d'aigreur qui font écho à ceux récemment proférés par un ami des créateurs de Bioware, récemment partis eux aussi, et qui rapportait que ces derniers avaient vécu un enfer sous la tutelle d'EA depuis le rachat de la société. L'éditeur américain serait, dit-on, trop obsédé par l'argent que sont susceptibles de rapporter les jeux figurant à son catalogue, ne faisant guère de cas des aspects artistiques et créatifs.
On rappellera quand même que SWTOR, parce qu'il a connu une désaffection des joueurs aussi brutale que l'a été son élévation, restera très certainement à jamais un gouffre financier pour EA. En effet, si l'on suppose que le titre de Bioware aurait besoin de 600 000 abonnés sur plusieurs années pour devenir rentable, il n'y aurait pour l'heure pas plus de 150 000 souscripteurs.
Quand Dofus, le MMO français en 2D développé et publié par Ankama, frôle lui les 350 000.
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http://www.gamesindustry.biz/articles/2012-10-04-creative-director-departs-bioware
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