L'affaire des gants de destructeur : le dénouement!

Il souhaitait simplement connaître l'avis des autres... Dormant quelque part en ville du sommeil de la momie, Patricien Ikiryo ne s'attendait sans doute pas à pareil dénouement. Et pourtant...





La porte de sa chambre venait à peine d'être défoncée à grands coups de pieds par la garde municipale, que les éléments de cette dernière exhumait déjà Patricien Ikiryo de son lit, ce sans le moindre ménagement! Notre ami eut beau se débattre comme un beau diable, il fut maintenu solidement au sol, la tête collée contre le parquet par celui qui s'avéra être le colosse du détachement policier!


Patricien Ikiryo, dit "la Momie", complètement paniqué : M... Mais... Pk vous faites ça ???


Malheureusement pour notre ami qui attendait une explication à ce réveil pour le moins musclé, on se contenta de lui écraser une dernière fois la tête contre le sol, avant de le relever en le tenant par le cou.


Patricien Ikiryo, plus paniqué que jamais, les pieds pédalant dans le vide : Mais... PK VOUS FAITES CA ?????


Pour toute réponse et sans se soucier un instant de l'atteinte ainsi portée à sa dignité, on le descendit dans le hall de l'auberge déjà grouillante de clients, bien qu'il fut encore revêtu de son chaud pyjama en laine de Yak!
Et tandis que le géant maintenait fermement sa prise un bon mètre au-dessus du sol, un homme encagoulé fit son entrée, provoquant aussitôt la mise au garde-à-vous de l'ensemble des forces de police présentes sur les lieux, lesquelles formèrent un cercle autour de sa personne.


Le mystérieux individu, d'une voix monocorde : Colosse! Tu peux le lâcher, il est inoffensif. Le classement mondial des ritualistes ne le classe qu'à la 987 451ème place, et celui qui occupe la suivante officie comme coffre ambulant *ricane*


S'avançant vers un Ikiryo dont les nerfs menaçaient de l'abandonner à tout instant, l'homme se décida enfin à retirer sa cagoule.




L'énigmatique personnage, l'oeil pétillant de malice : Je me présente, mon bonhomme : William Leymergie. Je suis le bourreau de cette ville *ricane de rechef en voyant Patricien blêmir!*

Sylvelyn assistait médusée à la scène, et se dit secrètement qu'on en avait étranglé pour moins que ça...
Hihihi