Les Chevaliers de l'Equinoxe

Le général Ortael l'avait convié à sa réception il s'en voulait de ne plus 'en souvenir apparemment Flavius Ortael avait plus de mémoire que lui. Saluant le chevalier il vit un moine a ses cotés ... Quelle audace, avait il été convié a sa table ?

Le regard du guerrier n'était plus du tout absorbé par son verre d'eau mais par l'arrivée, qu'il jugea inopportune, de ce moine, tant cela enfreignait tout les protocoles de politesse et bafouait ainsi le respect que l'on doit a chacun.
N'en pouvant plus une fois que tout le monde fut assis Maxyim salua toutes les personnes assises à sa table et fustigeant du regard le moine il dit :

Maxyim d'un ton méprisant et ironique : Mais je vous en prie asseyez vous donc... Je m’excuse d’avoir égaré mon invitation a votre endroit…

Vexé par cette impolitesse manifeste il préféra détourner son regard du moine et demander au général en personne qui était ce malotru :

Maxyim amusé : Général Flavius, vous etes le bienvenu a cette table mais pouvez vous me dire comment se nomme votre... "femme"... la charmante personne qui vient de prendre place a vos cotes ??

Espérant que l'ironie fasse remarquer au Chevalier que son ami était venu à sa table sans se présenter et sans même s'être fait inviter Maxyim entreprit d'en rajouter un peu :

Maxyim : Vu le manque de place a cette table je pense que vous devriez prendre votre "épouse" sur vos genoux...

Puis d'un ton très amical s'adressa a son ami Darius :

Maxyim : Messire je suis content que vous soyez revenu ...

*La femme de Flavius ayant disparue voila de cela quelques temps,la comparaison fut bien mal choisie.Qui plus est Sir Ambre etait au courant de cette disparition,Flavius lui en ayant parler lors de la rencontre à sont domaine.*

-Souhaitez vous vraiment parler de femme et d'impolitesse sir Ambre? Je vous rappelle tout de meme que dé votre arrivé en notre domaine vous vous ete eclipser avec votre femme pour copuler dans nos jardins

*Le ton etait glacial est sans appel.L'equinoxe venait ici en ami pour prévenir d'un mal guettant les Krytien et lorsque leur diplomate prennait place à une table ou allait se dérouler des négociations il etait reçue ainsi.*

-Puisque notre présence dérange et que l'on manque de respect à un diplomate et qui plus est un membre du clergé il est inutile de prolonger plus en avant cette discution,restez donc avec le nid de serpent n'attendant qu'une occasion pour vous mordre.
Dame Nymphea,l'hospitalité de votre taverne devient légendaire.

*Le général se leva et appela l'un de ses hommes qui s'empressa de venir.*

-Soldat,faite préparer les chevaux,nous rentrons chez nous.
Tavernier,vous remettrez une tourné d'alcool au gens présent dans la taverne,pour les remerciers de nous avoir acceuillit ici.
*Il paya ce qu'il devait au tavernier puis quitta la taverne en direction des ecuries,suivie par ses hommes.*

*Valten continuait d'observer les membres présent dans la taverne.Il s'etait quelque peut calmé depuis sont arrivé,quoi qu'il ne cessait de discuter avec Annalenna,s'asardant quelques fois à lui effleurer le bras du bout des doigts.*

-Je m'accoutumerai bien du marie,je ne suis pas un homme jaloux.Pour le pére,voila autre chose.

*Il fit une petite mimique contrarié.*

*Les gens continuaient à lui lancer des regards dedaigneux,intérieurement,il sourit.Il avait eté aisé de se faire prendre pour un troubadour,un beau parleur.Tout observateur avertie se serait pourtant rendue compte qu'il etait loin d'etre equipé comme un troubadour.Autour de sa ceinture il portait des dagues de lancer,deux epee courtes au formes recourbées pendaient à sa taille et un arc etait autour de ses epaules.
Peut etre devrai il leur dire qui il etait vraiment? Non,cela ferait mauvaise impression d'avoir au sein de sa taverne un spécialiste de l'infiltration,de l'information et probablement l'un des assassins les plus recherché de Tyrie.

Il semblait y avoir de l'agitation à la table ou Flavius et le Frere Ikai venaient de prendre place.Instinctivement et d'un geste discret et anodin il porta l'un de ses mains à une dague de lancer puis le généal se leva et donna l'ordre de partir.
Valten soupira longuement*
-Il semblerait que nous devions nous quitter Annalenna,ce fut un plaisir de vous rencontrez. Passez à notre domaine à l'occasion.*Puis d'un mouvement gracieux il déposa un baiser proche du coin des levres de la jeune femme.Un dernier petit geste de provocation,mais avant tout un remerciement à cette femme qui semblait les apprécier.
Il se leva ensuite et quitta la taverne à la suite du général.*

Mi amusé, mi interloqué, Darius se demandait encore ce qui venait de se passer. Pourquoi son ami avait-il ainsi apostrophé Flavius Ortael ? Avaient-ils un compte à régler ? Il ne put s’empêcher de rire en repensant à ce qu’avait dit Flavius au sujet de Maxyim et Ciaelu.

- Et bien mon cher, on dirait que vous avez l’air de passer du bon temps avec votre amie. Mais je ne suis pas sûr que vous donner ainsi en spectacle lorsque que vous êtes invités fasse une bonne réputation à notre Ordre.
En tout cas, je n’ai pas l’impression que Flavius ait beaucoup apprécié votre comportement. Avec tout ce que vous venez de lui dire à l’instant, je doute que nous le revoyons de si tôt.

Reprenant sur un ton plus grave.

- Maxyim, je ne sais pas quelle renommée va nous valoir votre réaction sur le plan diplomatique.

Profitant de la sortie de Nymphea, Darius regarda discrètement Alexia qui n’avait toujours pas dit un mot.

La compassion grandissante qu'éprouvait le frère Ikai Moonlove envers l'humanité entière, le mettait à l'abri des tristes attaques
qu'il venait d'essuyer. C'est affichant un regard paisible et se placant de manière à voir dame Ombrepierre et sir Ambre, qu'il prit la parole:
-<<Comme vous l'a précisé le général Ortael il y a quelques instants, je suis chargé des relations diplolmatiques avec votre
guilde et je ne comprend donc pas que vous puissiez prendre ma
présence à votre table comme une insulte! Cependant si dans ma grande ignorance, j'ai piétinné une règle de politesse Krytienne, je vous présente mes plus sincères excuses.
Par ailleurs permettez moi de vous dire que je suis attristé par la froideur de l'acceuil en votre taverne; vous semblez nous voir comme des ennemis or, il me semble que l'equinoxe n'a eu de cesse de vouloir aider vos gens. Avez vous besoin que je vous rafraichisse la mémoire? Bien, n'avons nous pas escorté Eowyn Angel à travers les cimesfroides afin qu'elle puisse mettre au monde son divin enfant dans la paix de vos foyers? Nos chevaliers ne sont ils pas actuellement sur le pied de guerre afin
d'aider l'une des votres, dame Katarn,a accomplir son ascension?

Puis sur un ton mélant humour et générosité le moine finit sa tirade en prenant le soin d'être entendu par toutes les personnes présentes:

-<<Dame si vous et vos gens doivent nous voir comme des ennemis soit, mais admettez que nous sommes alors les plus attentionnés et dévoués ennemis que vous ayez jamais eu!>>

Après cela, le moine se demandait ce qu'il pourrait bien dire de plus pour rassurer les membres de l'ordre du renouveau Krytien,
de la sincérité de la démarche des chevaliers de l'equinoxe.

Tout d'abord choqué par le ton prit par le général à son endroit, car le guerrier n'eut aucun ressentiment pour Sir Ortael, prenant même sur lui de paraitre pour un diplomate lors de la soirée et de ce fait atténuer la colère de l'Ordre a l'endroit du Chevalier, le guerrier ne comprit pas la phrase insultante. L'histoire du sceau, Cadeau destiné a Eowyn avait été discutée et d'un commun accord le Général s'engageait a ne plus vouloir "l'imposer a l'Ordre", n'était ce pas là, la présence du "copulateur" qui avait apaisée les esprits ?

Mais qu'a ne cela tienne il avait été un peu trop loin et le jeune homme dont la fougue avait pour une fois dépassé l'entendement écouta, maintenant, avec attention le moine. Jusque la ce personnage avait été très discret. Son discours et la façon dont il venait de prendre ses "brimades" lui firent gagner, si ce n'est le respect de Maxyim, tout au moins une meilleure estime.

Balayant d'un geste vif le verre d'eau, le guerrier accompagna du regard le récipient se fracasser contre le sol, le peu d'eau restant a l'intérieur n'incommoda personne et le liquide finit sa course non loin d'une table voisine. Puis avec beaucoup de calme et d'une voix très sereine il dit :

Maxyim : Bon voila une première chose de faite !!

Se tournant à présent vers le bar il apostropha le tavernier de manière rude et prit un air furieux :

Maxyim : Tavernier ! Vous aller venir ici tout de suite, prendre la commande de tout ceux qui sont autour de cette table et de tout ceux qui y viendront et je gage que si je dois attendre pour cela plus d'une minute il n'y aura pas qu'un verre qui risque de se briser ...

Le Tavernier sursauta il n'avait jamais vu Sir Ambre si colérique. Il paraîtrait même que le gérant aimait beaucoup le jeu qui consistait à faire poiroter de long moment Maxyim avant de lui servir sa boisson. Voyant que le guerrier n'avait pas l'air de plaisanter il se hâta à la table et prit chacune des commandes.

Voyant d'un air amusé l'empressement de l'homme à regagner son bar, le jeune guerrier ne pu retenir un petit sourire.
Mais l'heure n'était plus à rire et se retournant vers le moine le seigneur Ambre lui dit :

Maxyim regardant sereinement le moine : Me serais je trompé sur votre compte ? Diplomate dites-vous ? Eh bien dans ce cas cela change beaucoup de chose ... *s'arrête* *Regarde un instant Alexia et Darius* Eh bien soyez le bienvenu a cette table. Dès le retour de notre ami le tavernier n'hésitez pas à lui demander un rafraîchissement *sourit* Et pour ce qui est de la politesse ne vous formaliser pas, après tout vous ne pouviez être au courant ...

Le jeune homme n'était pas dupe il savait que ce n'était certes pas la, la meilleure manière d'accueillir une délégation mais perturbe par ces derniers évènements sa fougue aura eu raison de son esprit. Sans se démonter il regarda une nouvelle fois le moine et lui demanda :

Maxyim : Diplomate des Chevaliers, veuillez faire dire a Sir Ortael que je suis confus et veuillez réussir à le convaincre de revenir autour de cette table. Je m'excuserais en personne auprès de lui ...

Bien Messire Ambre sachez que votre comportement présent vous
honore et je vais de ce pas essayer de retenir le général Ortael; il
serait dommage que nos guildes soit en froid a cause d'un malentendu!

*Le Général arrivait à l'écurie lorsqu'il fut rattraper par Dame Nymphea. La comparaison avec sont épouse l'avait blesser, même si il savait qu'elle n'était pas destiné à cet usage.
La douleur de la disparition de sa femme est sont fils était encore présente en sont cœur et lui causait bien du soucie.
Il respira longuement après avoir écouter Nymphea.*

-Vous avez était une des rares personnes à nous avoir reçue ici en amis, Dame Nymphea et pour cela je vous en remercie.
J'accepte de retarder notre départ et d'oublier ce malentendu, ne serai ce que pour ne pas lire la déception sur votre visage.
Je suis venue ici pour vous prévenir d'un mal, mais je pense qu'il est hélas trop tard. Le venin coule déjà au sein de votre guilde et l'ont m'accuse de manipulation, trahison et bien d'autre.
Mais soit, ce que vous pensez de mon ordre et moi m'importe peut tant que vous écoutez ce que j'ai à dire. Ensuite vous en ferez ce que bon vous semble.
Je comptais aussi vous proposez un traiter d'alliance mais j'ai renoncé à l'idée après avoir reçue de virulentes "menaces" de la part de l'une de vos membres, disant ouvertement qu'elle ferai échouer ce traiter.
Quand à Dame Eowyn *Sont regard se fit l'espace d'un instant plus triste et sombre* J'y pense, oui.

*Il regagna la taverne avec de Dame Nymphea et alors qu'il était sur le point de rejoindre la table sont regard fut attiré par une femme qui semblait en difficulté.*

-N'est ce pas Dame Angel la bas?Elle semble sur le point d'accoucher...dois je faire intervenir notre moine Dame Nymphea? Il est compétent et à déjà quelques accouchement à sont actif.

*Le général semblait inquiet par l'état de santé de la jeune femme sur le point d'accoucher. Il l'avait escorté dans les cimes froides afin qu'elle puisse mettre au monde au cotes de ses frères et il semblait qu'aucun moines ou personnes compétentes ne soit présente à part les soigneurs de sont ordre.*

Depuis son retour dans le grand hall, la tension n'avait fait qu'aller crescendo entre les personnes s'étant, à un moment ou un autre, trouvées assises à la table de son ami Maxyim.
Alexia avait regagné la taverne en toute hâte, dans l'intention d'en savoir plus sur les raisons pour lesquelles sa soeur avait trouvé à s'emporter sur un sujet dont elle ignorait encore les tenants et aboutissants, mais il semblait qu'une petite querelle en ait chassé une autre ...
De tels accrochages étaient monnaie courante à la cour du roi du Kryte, et la guerrière était bien en peine de dissimuler son amusement devant pareils combats de coqs ... L'échange vif auquel elle venait d'assister l'avait même tellement captivée, que la présence non loin d'elle de Darius Sombrelame avait fini par lui paraître supportable, presque agréable, si l'on en juge par le sourire discret qu'elle lui adressa, à l'instant où leurs regards se croisèrent.

Mais l'allusion à la signature d'un traité d'alliance entre l'Ordre et les Chevaliers fit instantanément muer les traits enjôleurs du visage d'Alexia en une expression terriblement froide, digne d'une statue de marbre. La jeune femme commençait à comprendre les raisons initiales de l'agitation au sein de la taverne, assemblant pièce par pièce les bribes d'informations qui lui parvenaient. "Voilà donc le motif de ce défilé de montures au dehors ... *posant son regard bleu acier sur l'homme en armure qui se tenait debout, devant la porte d'entrée* ... Et cet individu serait donc leur responsable ..."

Tout en continuant à le fixer d'un regard inquisiteur qui en disait long sur la méfiance que le général Ortael lui inspirait, Alexia se leva, et rejoignit calmement sa soeur. Arrivée à sa hauteur, elle salua le chevalier qui lui faisait face en inclinant légèrement (juste assez, mais pas trop!) la tête en signe de respect, puis se tourna vers Nymphea, lui glissant quelques mots à l'oreille.

Alexia : Mon coeur, deux gardes m'ont conseillée de venir te rejoindre sans perdre de temps. J'ignore quelles sont tes relations avec nos visiteurs, mais j'aimerais que tu m'en dises davantage sur ton entretien avec ce général, en mon absence ...

Alors qu'elle focalisait toute son attention sur la réponse attendue de sa jumelle, une clameur s'éleva soudain du grand hall!
Alexia se retourna aussitôt, prise de panique!

Alexia, les yeux grands ouverts : Eowyn ?! Par Balthazar!

Les mots d'Ortael confirmèrent sur l'instant son sentiment premier : sa vieille amie était sur le point de donner le jour à un enfant ... Ici, en pleine taverne! Au milieu de tous ces microbes, de cette crasses, cette agitation!

Alexia : Tavernier!! Faites immédiatement évacuer le hall! *Prenant sa soeur par la main* Nymphea, vient m'aider à la conduire à l'étage! Il reste une chambre de libre, au fond du couloir ... *Voyant les clients s'attrouper autour de la jeune femme enceinte, la guerrière s'emporta violemment* GARDES!!! FAITES EVACUER LA TAVERNE!!! ET SANS MENAGEMENT!!

Soucieux des bonnes relations entre les deux guildes, le frère Ikai
se tenait près du duo et réagit aux dernières paroles du général.
-<<Détrompez-vous général nos hôtes ont des moines tout à fait compétants cependant...>> et il se tourna vers dame Nymphea:

-<<Cette naissance est si importante pour tout le peuple de la Tyrie qu'il est évident que je me mets à la diposition de votre
ordre pour aider à son bon déroulement. Et ma proposition n'a
rien a voir avec nos tractations actuelles; quel moine digne de ce
nom ne souhaiterait pas assister à une naissance bénie par la Déesse?>>

*Les gardes commençaient à faire evacuer la taverne et l'agitation etait croissante. Flavius chercha Eowyn du regard et,aperçevant la Rodeuse il se dirigea vers elle et lui saisie la main.Il l'attira contre lui et lui murmura à l'oreille.*

-Peut importe ce que l'on pensera,je ne veut plus rester ainsi dans l'ombre.Si tu le souhaite nous assumerons notre relation,ainsi que tout le reste.

*Il attendie un instant la reaction de la jeune femme,puis les gardes les conduirent dehors afin de faire de la place pour l'accouchement.*

Ciaelü surgit de sa chambre ! Elle dévala les escaliers puis pênetra dans la Taverne. Elle avait entendu les cris stridents poussées par Eowyn qui lui avait confié qu'elle était enceinte depuis quelques temps déja.

Alors que Ciaelü approchait à grands pas de la jeune rôdeuse, elle se ravisa lorsqu'elle apercut Ortael. La Pyromancienne poussa un grognement de mépris puis se metta à un endroit où elle pourrait suivre la scène sans être importunée.

Il était pour Ciaelü impensable de ne pas assister Eowyn, même de loin, à son accouchement. Elle lui avait promis et malgrès quelques récents différents, elle tiendrait sa promesse ...

je regardais Flavius dans les yeux en souriant, enfin heureuse depuis la debut de ma vie


Eowyn oui Flavius je veux crier au monde entier que je t'aime et que je veux etre ta compagne pour la vie! Et j'irais plus loin meme...


je lancais un regard de defi a tous


Eowyn je tiens a vous dire que j'attends un enfant de Flavius et que je l'aime![/code]

N'ayant bien sûr rien manqué de la déclaration d'Eowyn katarn, le
frère Ikai dit pour lui même:
-<<Hum....encore des complications!>>

Un garde venait de lui empoigner le bras. Regardant sa cible le soldat ne savait plus que faire, le regard glacial que lui jetait Maxyim en disait long ... Bredouillant quelques paroles incompréhensibles le garde essayais vaguement de se justifier:

Garde : Seigneur Ambre?! Je ... suis je suis nav ... C'est Dame Alexia qui ... enfin vous comprenez ... pardonnez ... veuillez m'excuser mais vous devez quitter la Taverne.

Maxyim : Ce n'est rien mais veuillez lâcher mon bras prestement ...

Dans un élan de compassion Maxyim ne releva pas ce manque de respect, de plus, après avoir entendu la déclaration d'Eowyn, il en oublia presque le malheureux garde et cette histoire de "petite empoignade" ...

Le moment n'était pas des mieux choisis pour se lancer dans de grandes déclarations.
Alors que sa soeur commençait à connaître ses premières contractions, Eowyn Katarn semblait trouver opportun de faire part de ses amours à une assistance déjà complètement débordée, avant tout préoccupée par le sort de la jeune envoûteuse et de son enfant à naître. Reconnaissant le garde à la blague facile au bras de Darius, et son "inséparable" à celui de Maxyim, Alexia les apostropha vivement, une main rageuse s'abattant à plusieurs reprises sur le pommeau de son braquemart!

Alexia : Mais vous n'allez pas bien, tous les deux ?! Depuis quand les membres de notre guilde sont-ils inclus dans les ordres d'évacuation ?! Lâchez-les immédiatement!! *se retournant vers Eowyn Katarn, une pointe d'exaspération dans le regard* Bien sûr ... nous pourrions faire une exception pour ce soir, si miss Katarn ne daigne pas faire l'effort de se porter au chevet de celle dont elle partage le sang ...

La menace était à peine voilée, et Alexia ne parlait certainement pas à la légère : à ses yeux, les liens du sang étaient sacrés, et l'indifférence que témoignait en cet instant une soeur pour l'autre acheva de la plonger dans un état de colère mal contenue.
Entre temps, Sombrelame et Ambre n'avaient pas attendu que les deux gardes relâchent leur étreinte pour s'en défaire de manière définitive. Mais si Maxyim paraissait de pas prendre trop ombrage de la façon dont il fut malmené, il n'en alla pas de même pour son compagnon d'arme, qui se préparait à franchir à son tour le seuil de la taverne, cette fois-ci dans un sens qui contraria quelque peu la jeune guerrière.
Tenant toujours sa soeur Nymphea par la main, Alexia se porta à la hauteur de son vieil ami.

Alexia : DARIUS!! Je vous en prie!! Il n'est plus temps de faire l'enfant!! ... Sauf pour Eowyn Angel, bien entendu ... *crut-elle bon d'ajouter à l'attention du rôdeur en arborant son plus beau sourire, comptant sur son trait d'esprit pour faire revenir celui-ci sur sa décision*

Il n’était plus qu’à quelques pas de la porte de la taverne lorsque qu’il vit Alexia accompagnée de Nymphea, se diriger vers lui apparemment contrariée. Darius pensa que ses déboires n’étaient pas encore terminés et s’arrêta net, prêt à toute éventualité.
Ce que lui demanda alors la jeune femme le décontenança. Il s’attendait à être rudoyé une nouvelle fois, mais au lieu de cela elle usa de son sens de l’humour dont elle avait le secret, ce qui eut pour effet de faire tomber sa colère instantanément.
Regardant tour à tour les deux sœurs, il se dit que sa réaction brutale avait été excessive. Ne voulant pas perdre entièrement la face, il déclara :

- Et bien soit, puisque vous me le demandez en personne, je vais faire en sorte de ne pas vous décevoir. J’espère simplement qu’à l’avenir vos gardes feront preuve d’un peu plus de discernement.

Marquant un léger temps d’hésitation en voyant le sourire d’Alexia, il ajouta :

- Vous avez raison, allons plutôt porter secours à Eowyn Angel, mais je crains que dans le cas présent je ne sois pas d’une grande utilité.

Espérant que ses deux interlocutrices ne lui tiendraient pas trop rigueur de son emportement, il reporta son attention vers l’endroit où se tenait le drame.

-<<Moi par contre j'ai toutes les connaissances requises par la
situation, je vous en conjure dame Ombrepierre, permettez-moi
d'assister vos moines.>>

je regardais Alexia etonnee...ma soeur ici? accouchant? Benie soit Melandru je la retrouvais


Eowyn Alexia.. Ou est elle? est ce sur que c'est bien ma soeur?


je me sentais bouleversee, ma souer accouchait et moi j'etais enceinte. Le bonheur venait enfind'entrer dans ma vie

*Les Chevaliers sortirent de la taverne,laissant de la place et surtout un peut de calme pour l'accouchement.*

-Chevaliers,nous allons rentrer chez nous,le moment est venue de laisser nos hotes tranquilles,le temps que tout rentre dans l'ordre.

*Flavius avisa Dame Nymphea de sont départ et de celui de ses hommes.Il rajouta qu'il reviendrai si sa précense etait requise et que tout les Krytiens etaient bienvenue au sein de sont Domaine.

Le petit groupe de chevaliers s'eclipsa dans la nuit tombante,faissant le moins de bruit possible.*

*L'homme, encapuchonné et accroupie dans les buissons regarda la délégation des chevaliers s'éloigner.
Enfin, ces chiens de l'Equinoxe partaient. Il cracha discrètement dans leurs direction en regardant leur Général puis reporta sont attention sur une fenêtre en face de lui, donnant sur l'intérieur de la taverne.

Il encocha une flèche à sont arc et le pointa vers la fenêtre, attendant que sa cible se présente. Ce fut le cas quelques minutes plus tard. Nymphea passa brièvement devant la fenêtre et la flèche jaillie de l'arc, provocant un bruit sec lorsque la fenêtre se brisa sous l'impacte.
La flèche passa hélas a quelques centimètres de Nymphea et s'écrasa sur le mur derrière elle. Une flèche ou la couleur bleu dominait.*

-Décidément...l'arc ne me réussi pas.

*L'homme laissa sont arc sur place et se leva, s'enfonça plus en avant dans la foret entourant la taverne. Il ne remarqua pas le petit craquement que produit une extrémité de sa cape en se déchirant, laissant un morceau de tissu de couleur vert.*

Ayant à peine eut le temps d'entendre siffler la flèche, le guerrier, n'étant pourtant plus un novice, n'eut pas le temps de prévenir son amie Nymphea ... Fort heureusement la flèche manqua sa cible ...

Se précipitant vers la porte de la Taverne, Maxyim dégaina "la Grâce des Dragons" et se rua à l'extérieur. Trop tard, sa réaction bien que vive n'eut pour seul résultat que de lui faire apercevoir une vague silhouette s'enfonçant dans la foret...

Résigné à regagner la Taverne pour s'assurer que tout le monde était sauf et que cet acte était un tir isolé, il regarda une derniere fois, par reflexe, l'endroit ou était tapi la personne et il ne manqua pas de voir un arc laissé à l'abandon. Il le ramassa et décida de le montrer à Darius Sombrelame, son ami rôdeur, pour qui ce genre d'arme n'avait aucun secret.

Apres avoir refermé précautionneusement la porte, jeter quelques regards alentour, Maxyim écarta du bras un garde qui par excès de zèle s'était porter a sa rencontre pour lui demander si tout allait bien et pressa le pas en direction de Darius.

Tendant l'arme à son ami, le guerrier demanda :

Maxyim : Messire, j'ai trouvé cet arc dans un buisson sous une des fenêtres de la Taverne. Je vous le remets pour que vous puissiez mieux l'examiner et nous dire s'il s'agit d'une arme rudimentaire ou au contraire spécifique a un individu ou *s'arrête* pardonnez moi je bredouille des choses, c'est vous l'expert dites nous ce que vous pensez de cet arc ...

Dans l'empressement le guerrier n'eut pas le réflexe d'aller recueillir la flèche et toute son attention était maintenant portée sur les dires et l'analyse de son ami...