Souvenirs de l'apocalypse, la Fournaise.

-Avancez ! Avancez ! criait un soldat devant la grande porte du rempart. Les Charrs sont derrière ces murs ! Tuez-les jusqu'au derniers !

J'étais bousculée de tout bord et j'avancais péniblement dans la masse vers le champ de bataille.

A une certaine distance, on pouvait entendre les cris d'horreur et de souffrance s'accentuant au fur et à mesure que nous progressions vers le terrible combat.

Ils tremblaient, tous tremblaient et j'étais a mon tour pris d'une panique qu'il m'était impossible de controler. Une fois au dehors des rassurants remparts nous fondions sur l'armée Charr sur un terrain dont on ne distingué plus aucune verdure.

Je courait vers l'ennemi et nous crions les grandes devises du Royaume d'Ascalon pour se donner du courage.

Les Archers étaient logés dans la multitude de cratère qui jonchée le champ de bataille et l'infanterie venait s'écrasé lourdement sur les Charrs plus féroces que jamais ! Le fracas des armes faisait un bruit terrible et assourdissant et je ne savais plus où donner de la tête. J'allais dans la mélée préparant mon arme et ma mana.

Puis on entendit tous une sorte de sifflement extrèmement aigu nous faisant fléchir et mettre une main sur nos oreilles. Nous nous regardions, étonnés jusqu'a ce que une terrible explosion vint rompre le silence qui s'était imposé ! Des dizaines d'hommes jaillirent dans les airs, leurs dépouilles attérissant lourdement sur le sol.

-Qu'est-ce que c'était ?!

Un court instant, le silence revint puis fut troublé par de nouveaux sifflements, et de nouvelles explosions ! Le terrible fracas des armes reprit et alors que les hommes se bousculaient à nouveau dans la mélée je regardais le ciel envahit de nuages rouges et orangés.

Une sorte de cristal d'une taille éxorbitante surgit du sol se lancant dans le ciel puis ralentit doucement, et finalement redescendit. Je le regardais, ébahie, les yeux grands ouverts alors que le cristal fusait à très grande vitesse vers moi.

Il s'écrasa lourdement a quelques mètres de ma position et de l'explosion jaillit une lumière blanche et aveuglante. Je mit mon bras devant mes yeux comme pour me protéger puis m'évanouissant, mon esprit d'abord embrumé finit par cédé.

Le trou noir ...

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Donc voila ! Suivant l'initiative d'Alexia j'ai écrit ce petit texte afin de vous inciter à votre tour a écrire. Le but étant, sur ce topic, de décrire comment avez vous vécu la Fournaise quelques minutes auparavant jusqu'a l'instant fatidique. A vos plumes

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Je me trouvais en premiere ligne voyant deferler les lignes charrs. Tout a coup un capitaine charr se dressa devant moi. Mes compagnons d'arm fuirent tandis que je restais la me repetant la litanie contre la peur que ma mere m'avait apprise depuis toute petite. Elle fit son effet et observant le capitaine, je souris en degainant Raurim et me jetait contre lui.


Le combat fut âpre et je crus mourir plusierus fois mais la technique apprise d'Alexia se revela superieure aux coups de boutoir duu charr et je pus le terrasser.

Malheureusement le pire etait a venir...

La menace Charr était de plus en plus pressante, tous les guerriers capables de tenir une épée, une hache ou un marteau de guerre étaient réquisitionnes, leurs succédaient, les moines, les élémentalistes, les envoûteurs et quoi qu’on en dise certains nécromants et rôdeurs n’étaient pas insensibles au problème et tous, sans exception, se dirigèrent vers les énormes portes du Rempart Nord !
Je me rappelais cela comme ci ces faits avaient eux lieu … hier :

Dans une petite pièce de l’Académie je me préparais , me parant de mes bracelets de cuir , les attachants tout autour de mes poignets , je rajoutais une lanière de cuir fine mais résistante pour ne pas les perdre en plein combat ( astuce héritée de mon père quand j’étais gamin mais que je ne perdis pas , c’était un geste machinal…) puis remontant le long de mon bras je rajoutais une pièce de métal ciselée de manière a me laisser de l’aisance dans mes actions mais suffisante pour m’offrir une bonne protection . Continuant de m’apprêter je portais maintenant sur le torse une épaisse cote de maille (que je préférai a une armure classique) et une ceinture laissant dépasser un autre morceau d’armure me protégeant le bas ventre et le haut des cuisses. Laissant toute la mobilité possible a mes genoux je terminais par revêtir des jambières en forme de botte mais laissant la cheville libre de tout mouvement. J’attachais à ma ceinture une bourse en peau contenant quelques herbes, et baumes pour me permettre de récupérer plus vite de quelques éventuelles blessures.

Je regardais à présent, fièrement, mon épée que j’avais disposé sur la table à côté de deux dagues ; le souvenir de mon père me confiant « la Grâce des Dragons » me fit ,un instant ,remonter le temps pour me ramener quelques années auparavant ; je me souvenais que pour la mériter j’avais du a l’age de 13 ans me débrouiller seul contre un groupe de Grawls .Armé d’une épée longue mon père m’avait laissé la, alors que Selena hurlait pour me rejoindre, je les vis s’éloigner de moi. Devant témoigner de mon acte de bravoure mon père me réclamait les colliers des grawls … Apres un rude combat je revenais au domaine victorieux et pu enfin approcher cette merveille :

Mes yeux s’écarquillèrent , cette arme magnifique possédait un pommeau serti d’or , la garde était faite d’un métal étrange mélangé a des écailles de dragons souples mais très résistantes , la lame conférait a cette épée un aspect lourd mais son maniement n’était pas aussi difficile qu’il n’y paraissait car le métal dont elle était faite possédait la caractéristique d’être plus léger que les métaux ordinaires mais décuplait la résistance qu’offrait l’acier , on dit que cette épée était capable de blesser un dragon …

Mais maintenant il ne s’agissait pas de conte, de dragons, mais bel et bien de charrs et cette bataille je le pressentais sera très difficile comparable a la terrible guerre des guildes voir bien plus meurtrière encore …
Finissant de me préparer je me retournais et donna un ordre aux nouvelles recrues visant à se réunir au pied du rempart. Un novice à peine plus jeune que moi me répondit « oui Capitaine » A l’époque j’étais capitaine de la garde de Rin et je ne pensais pas qu’en si peu de temps cette prestigieuse élite serait anéantie par ces charrs et qu’Ascalon ne serait plus que ruine et paysages de désolation.

Ayant rejoins l’Armée, j’embrassais le médaillon des Ambres (symbole de la famille des Ambre) je le remis sous ma cotte de maille et levant « la Grâce des Dragons » j’haranguai mes troupes et dans un cri a la gloire de Rin et D’Ascalon nous nous précipitâmes hors de la capitale a l’assaut des charrs !
La stratégie qu’avait mise en place les plus brillants stratèges militaires s’évaporait tant la bataille était âpre ; je vis a tour de rôle des recrues s’écroulées devant moi, blessées mortellement par ces bêtes impitoyables. Le Mur d’Hommes censé « protéger » archers, rôdeurs, elementalistes ne pouvant tenir plus longtemps, une brèche béante se forma laissant déferler les charrs sur des envoûteurs laisses sans « protection »
Sans réfléchir j’ordonnai a mes lieutenants de réunir quelques hommes et de venir avec moi colmater immédiatement cette brèche , je ne pus empêcher le massacre de certains jeunes hommes et jeune femmes mais notre arrivée repoussa peu a peu les charrs et tant bien que mal nous arrivâmes a « protéger » les mages … Cependant les charrs semblaient se multiplier et notre armée au contraire diminuait sans cesse , l’inévitable arriva :
La défense explosa littéralement et d’une bataille ordonnée naquit un chaos total ou chacun essayait désormais de combattre et de ne pas se faire tuer par les charrs tant il était devenu nombreux !!

Peu d’entre nous survécurent à ce que plus tard on nomma la Fournaise, mais je fus l’un d’eux ! Apres cette dure bataille je perdis nombre d’amis, je perdis la trace d’autres et n’avait désormais plus de domaine …

Extrait des mémoires de Darius – addenda au livre I

Une bien triste nouvelle (époque post-ascalonienne)

La journée avait été radieuse et cela influait grandement sur le moral de la petite troupe. Darius regarda une nouvelle fois les sacs remplis à craquer : mandibules de jade, griffes d’hydres, cornes de minotaures, autant de précieux objets qu’allaient s’arracher marchands et collectionneurs de tout poil.
Stefan et Petit Thom ouvraient la marche, suivis de Lina et Alésia conversant comme à leur habitude sur la meilleure façon d’utiliser leurs sorts. Darius marchait aux côtés de Reyna, qu’il considérait comme sa sœur, tellement leur approche de la vie était similaire. En arrière garde se trouvait Calydon, son fidèle phacochère.
Darius affectionnait ces petites virées dans le désert, loin de l’agitation des villes. Cela lui permettait d’une part de retrouver ses compagnons d’armes et d’autre part d’obtenir une source de revenus pour subvenir à ses besoins.
Arrivée au dernier téléporteur, la joyeuse compagnie franchit allègrement les dernières dunes qui la séparaient de l’Oasis d’Amnoun.
Une agitation hors du commun régnait ce jour ci. Darius se dit qu’un navire avait dû jeter l’ancre récemment pour créer autant d’émoi. Après s’être réparti équitablement leur butin, les compagnons se séparèrent et vaquèrent à leurs occupations.
Darius décida d’aller voir immédiatement un marchand afin de se délester de son lourd fardeau. Il entra dans l’échoppe de son ami Ardenoth Targedechêne où s’entassait un bric-à-brac dans chaque recoin de la pièce.

- Bonjour Ardenoth, toujours aussi affairé à ce que je vois.
- Salut Darius, content de te voir. Quels nouveaux trésors m’amènes-tu cette fois ?
- Et bien hormis quelques mandibules, cornes et griffes, j’ai également un coquillage antique comme tu me l’avais demandé.
- Ah Darius, que ferais-je sans ton aide ? Si tous les aventuriers étaient comme toi, le commerce serait un vrai plaisir. Pour ta peine je prends l’ensemble pour 1000 pièces d’or, et j’ajoute 500 autres pièces pour le coquillage.
- Marché conclu Ardenoth. Mais dis-moi, que se passe-t-il en ville ? Je trouve qu’il y a une ambiance inhabituelle.
- Tu n’es donc pas au courant ? Un navire est arrivé ce matin en provenance de Kryte avec une terrible nouvelle. Il parait que la vieille ville d’Ascalon est tombée aux mains des Charrs il y a de cela plusieurs mois et qu’il n’en reste plus rien.

En entendant ces paroles, le visage du rôdeur s’assombrit. Ascalon, il en avait presque oublié l’existence. Cela faisait combien de temps déjà ? Quinze ans qu’il était parti, oui quinze longues années durant lesquelles sa quête de la vérité n’avait pas encore trouvé de dénouement. Comme dans un kaléidoscope, des images se succédèrent : les vertes prairies d’Ascalon, ses parents assassinés, son frère qui était resté…

- Darius ? Est-ce que ça va ?
- Euh… oui Ardenoth, mais c’est que je suis né là-bas et ma place aurait être auprès de mes compatriotes…
- Tu n’as rien à te reprocher voyons, personne ne pouvait s’attendre à une telle catastrophe.
- Oui, tu as certainement raison.

Darius prit congé de son ami et chemin faisant il se dit qu’il n’avait que trop attendu. Dès demain, il partirait vers le nord et reprendrai sa quête. Ascalon était perdue mais il devait retrouver les coupables.

Extraits des chroniques de Dora

Dora ouvre son petit coffret, où elle a l'habitude de déposer ses objets de valeurs,rubis, émeraude, saphir de mutiples couleurs et y découvre un vieux parchemin décrépi, dont l'encre commence à s'effacer.
la vue de ce document la fait frémir, et son esprit commence à s'agiter à la lecture de ces lignes...

Je me trouvais dans l'ombre des guerriers désespérés sillonnant sans répit les lignes du courage, une grande amertume habitant dans leur coeur, frappant avec frénésie les envahisseurs Chaars tentant de colmater la brèche tant bien que mal dans leurs désespoirs et leurs coeurs meurtris, accompagnant les morts jusqu'a leurs dernières demeures, soignant les horribles
blessures des innombrables blessés inondant le champs de bataille de leurs cris agonisants, nombre des miens de mon peuple venus de si loin sont morts ce jours là, paix à leur ame...mon coeur ne battera plus jamais comme avant depuis ce jour là...

se rappelant l'horrible bataille
je n'ai pas pu soigner tout le monde, l'étendue du désastre étant trop élevée, et mes soins sont restées inefficaces pour beaucoup, impuissante à soigner, les corps de mourants s'entassant sur les corps des blessés..dans cette vision de cauchemar, nombre d'esprits valeureux sont morts sans un cri venant offrir leur vies pour protèger leur chère demeure ils sont tombés sans une plainte sous le joug de leurs oppresseurs.

([hrp] à suivre.. [/hrp])

J'etais avec la petite gwenn qui accompagnait toujours mes errances de sa flute quand tout a coup elle me montra le ciel qui s'assombrissait d'instant en instant.
C'était la panique, des débris enflammés tombaient du ciel et tout le monde se sauvait sans savoir ou aller. Je vis le prince Rurik et le capitaine Tidus qui livraient bataille contre les charrs.
Ces monstres avaient reussi par quelque magie obscure et malefique a pénétrer notre rempart.
Je livrai bataille courageusement car que faire d'autre s'enfuir sans fin n'aurait pas eu de sens et je defis tous ceux qui m'approcherent mais hélas nous fumes rapidement debordés par le nombre sans cesse grandissant de nos ennemis et dumes nous replier en desordre.Mon esprit refusait de croire ce que mes yeux enregistraient et quand finalement nous trouvames un refuge je restaie comme hebetee.J'avais tout perdu, mon univers s'etait ecroulé, je n'avais pas de nouvelles de mes proches, je ne savais pas pourquoi j'avais survecu , a quoi ma vie pourrait etre destinee.
Mais le fait d'avoir survecu, d'avoir trouvé ma valeur durant les epreuves m'a rendue plus forte et j'ai ensuite passé le temps a aider les autres survivants et explorer le monde a la recherche d'un endroit de paix ou reconstruire ce qui etait notre vie auparavant.