Nymphea, je t'aime ...

Parvenue à l'endroit que lui avait indiqué un drôle de petit personnage lors d'une courte halte dans une auberge autochtone, Alexia descendit de son cheval.
Le lieu était lugubre, vaguement éclairés par quelques torches mourantes. En contrebas, une sorte de ruisseau tumultueux, chariant des flots de boue, signe que le temps devait avoir été à l'orage, ces jours derniers, dans la région. Plus inquiétant encore, ci et là, dans votre dos, un buisson bruissait, puis un autre, sans raison apparente. Peu rassurée, la jeune femme, retirant ses gants avec la grâce qui lui est coutumière, se décida malgré tout à faire quelques pas en direction de l'autre rive, bien que les craquements du bois sous ses pieds eurent dissuadé nombre de preux chevaliers ...


Alexia, repensant méfiante aux paroles du gnome de l'auberge : Il m'a bien dit d'attendre l'arrivée d'amis à lui ici-même, sur ce pont qu'il appelait "Pont Gob" ... Brrr! Cet endroit ne me dit rien qui vaille ... Un vrai repère de coupe-gorges ...


Sans quitter sa monture du regard, la guerrière, encore encapuchonnée, rassembla ses forces pour achever la traversée de ce pont sinistre, craignant à présent d'être tombée dans un traquenard des plus sordide. Pour ne rien arranger, les buissons lui semblaient bruisser davantage encore de ce côté-ci du pont!


??? : M'ZELLE!! ATTENTION!! NE RESTEZ SURTOUT PAS LA!!


Surprise par le cri qu'elle venait d'entendre et qui paraissait lui être destiné, Alexia se retourna aussitôt vers l'auteur de l'avertissement, une main posée sur le pommeau de son épée des glaces.


Alexia, tentant de dissimuler la panique qui s'emparait d'elle : Qu... Mais qui êtes-vous donc ?! Qui est là ?! Montrez-vous! Je vous en prie!

??? : REVENEZ ICI, ET REPRENEZ VOTRE CHEVAL AU PLUS VITE! VOUS POUVEZ VOUS FAIRE TEMPLER D'UN INSTANT A L'AUTRE!!


Courant en direction de la rive qu'elle venait de quitter, la maîtresse d'arme ne mit cette fois-ci qu'une poignée de secondes à traverser la triste architecture de bois!
Apercevant le jeune homme qui l'avait mise en garde, elle s'approcha de lui avec précaution, une main posée sur sa poitrine, essayant de reprendre son souffle.


Alexia, rejetant sa capuche en arrière : "Me faire templer" ? Qu'entendiez-vous par là, s'il vous plaît, monsieur mon sauveur potentiel ?

???, sursautant en découvrant les traits de la voyageuse : Oh!! Ca par exemple!! Lightheaven est vraiment petite! C'était donc vous!

Alexia : *!!!!!!!!!!!* Par... Pardon ? Pouvez-vous me rappelez à quelle occasion nous avons élevés les phacochères ensembles, mon petit monsieur ?

??? : je suis Phil, le coursier à qui vous avez confié cette lettre pour votre soeur, ce matin!

Alexia, se penchant vers lui, devinant la méprise : Ma lettre pour ma soeur ... Ma lettre pour ... Alexia, donc ... *l'air de rien, attendait une confirmation de sa part*

Phil, le coursier : Alexia Ombrepierre, c'est cela, m'zelle Nymphea ... Je l'ai remise à un guerrier se disant être de ses amis, et *elle l'interrompit*

Alexia, écarquillant les yeux : Un guerrier ?! D'à peu près ma taille, les cheveux coiffés en brosse, escorté d'un gros chat puant ?!

Phil, le coursier : Pas de chat, mais sinon oui, il répond à cette description, m'zelle Ombrepierre!


Apprendre que Maxyim Ambre se permettait à présent d'intercepter son courrier fit gronder en elle une colère contenue.




Alexia : Ce personnage se permet beaucoup de choses, ces temps-ci ... La prochaine fois que je vous confierai un pli pour ma soeur, veillez à le lui remettre en main propre. Sinon ... pouvez-vous me conduire à l'endroit-même où nous nous sommes rencontrés, ce matin, Phil ?

Phil, le coursier : Pour sûr, m'zelle! Suivez-moi!!


C'est ainsi que le jeune garçon, après une petite heure passée à sillonner les artères de Lightheaven, déposa Alexia sur une petite place commercante, en plein centre ville. Le remerciant chaleureusement des services qu'il venait de lui rendre en lui déposant un baiser sur le front, ils se quittèrent, la jeune femme entreprenant de retrouver au plus vite l'adresse où logeait sa jumelle de femme. Elle n'eut d'ailleurs guère perdu de temps en recherches inutiles, puisque quelques minutes seulement après le départ de Phil, un individu l'interpella.


??? : Nymphea Ombrepierre! Comptez-vous oui ou non me régler vos deux jours de retard dans le paiement de votre chambre ?! J'ai des bouches à nourrir, moi!! L'hébergement, le gîte et le couvert, ça n'est pas gratuit!! On ne vit pas d'amour et d'eau fraîche!!

Alexia, s'avançant dans sa direction, le fixant froidement du regard : Je vous serais grée de bien vouloir vous adresser à moi avec davantage de respect, au moins par galanterie. Maintenant, combien vous dois-je au juste, déjà ?


Voyant avec soulagement sa cliente disposée à régler sa dette, le patron ne s'offusqua pas de la relative condescendance de cette dernière, et l'invita à l'intérieur de son établissement. Délestant sa bourse de quelques écus d'or, la guerrière, maline, en profita pour demander un double de la clé de "sa" chambre, prétextant un malencontreux oubli de sa part. Ayant accompagné sa requête du versement d'une avance pour la semaine, l'aubergiste le lui remit sans poser de question, se félicitant d'un aussi heureux et inattendu retournement de situation. De son côté, Alexia voyait le Sort lui sourir, les clés de l'auberge étant frappées des numéros de chambre. Elle parvint de fait à trouver celle de sa soeur sans la moindre difficulté, au bout du couloir traversant le second étage. Introduisant fébrilement la clé dans la serrure, son coeur battit à tout rompre lorsqu'elle poussa la porte ...
Comme elle s'y attendait depuis l'irruption du patron sur le palier de son établissement, sa chère et tendre moitié était absente. Sans doute était-elle encore ici voici une une heure ou deux, les buches présentes dans le foyer de la cheminée n'étant qu'à demi consumées. Déposant ses affaires à proximité du secrétaire, elle tourna en rond dans la chambre quelques temps, dans l'attente du retour de sa jumelle.
Mais les heures passèrent, sans que personne ne vienne à franchir le pas de la porte. Tant et si bien que l'idée germa dans l'esprit d'Alexia qu'elle ne reviendrait peut-être tout simplement pas, ayant mieux à faire ailleurs ...
Dépitée, la jeune femme décida de se faire bouillir un peu d'eau, en vue de prendre un bon bain, lequel la remettrait sûrement de sa longue journée passée à retrouver sa Valentine. La baignoire remplie, elle se dévêtit en prenant soin de garder les pieds à même le tapis, et passa une jambe, puis l'autre à l'intérieur de la cuve. Le contact de cette eau si chaude sur son corps frigorifié la fit frissonner de plaisir ...
Adossée contre le rebord, elle porta la serviette de bain prise dans l'armoire de sa soeur à son visage, emplissant ses poumons de cette subtile odeur de rose propre à son amour ...


Alexia, se passant le drap autour des épaules, le regard larmoyant, perdu dans son reflet à la surface de l'eau : Nymphea, ma soeur chérie, la femme de ma vie, où es-tu ? Je n'ai pu m'empêcher de te suivre ... J'espère que tu ne m'en voudras pas. Je t'aime tellement, mon ange ... Si tu savais à quel point je souffre de me savoir éloignée de toi ...


Elle se morfondait depuis près d'une heure dans son bain, se désespérant de voir sa jumelle d'épouse donner signe de vie pour la soirée. Allongeant un bras vers le parchemin et la plume qu'elle avait déposés sur une chaise non loin d'elle, Alexia entreprit de rédiger une petite lettre à son attention (voir ICI)

[HRP]C est avec un plaisir sans limite que j ai lu ton recit , je constate avec un etonnement non dissimulé que tu n as pas oublié certaines expressions de cet endroit, ni certains lieux, j attends ta lettre patiemment et j ai hate de la lire. Dans l attente de cette lecture, je vous souhaite a toutes et a tous une bonne saint Valentin.[/HRP]

Je vais essayer de poster ce que je fais de mes journées pour pouvoir donner vie a ce sujet et si interesse quelques uns ou unes.

Nymphea apres avoir accompli sa labeur du jour se mit en chemin vers l ile d Arakas, elle traversa l ile de Stoneheim ou elle s arreta dans la cité des centaures. En passant devant le magasin du forgeron occupé, elle s arreta et regarda la vitrine ... elle admirait les arcs, les epées et les fleaux (armes de paladin), lorsqu elle apercut une merveille, un fleaux qui lui irait a merveille. Elle entra dans le magasin et commenca a negocier l achat de l arme, au bout d un certain temps le forgeron accepta de la lui ceder a un prix avantageux.

Nymphea ressortit du magasin toute heureuse de son investissement et se mit en route vers la taverne de Lightheaven sur l ile d Arakas, elle franchit le portail de transfert entre les villes, elle arriva a Lightheaven a proximité de la taverne.

Elle fut etonner de voir des habitants la saluer et lui demander comment elle allait depuis ce matin, car elle etait partie de Lightheaven deux jours auparavant. Enfin les usses et coutumes de ce lieu en etaient peut etre ainsi, elle se dirigea vers la taverne. En entrant dans celle ci, elle fut surprise par l accueil chaleureux du tavernier car elle lui devait quelque nuit de coucher.

Le tavernier:Bonsoir Nymphea lui lanca le tavernier d un air jovial.

Nymphea:Bonsoir mon brave, dites moi je peux vous regler mon dû demain?

Le tavernier:Mais ne vous inquietez pas pour cela nous verrons ca plus tard.

Nymphea etonnée par la reponse du tavernier:Eh bien merci, je vais me reposer alors.

Nymphea monta l escalier qui menait aux chambres de l etage, traversa le grand coulloir et arriva devant sa porte. Elle insera sa clé dans la serrure ... a son grand etonnement la porte etait restée ouverte. Elle s empressa d ouvrir la porte de peur d avoir ete cambriolée, entra brusquement dans sa chambre ... dans un premier temps, elle lanca un regard furtif dans sa chambre, elle vit des affaires sur son lit, commencant a regarder plus en detail, et apercut une chevelure feu dans sa baignoire ... Nymphea apostropha cette personne.

Que faites vous dans ma chambre.Sur un ton colerique

Elle vit la personne se retourner et la regarder. Nymphea fut prise d un grand etonnement, cette personne ressemblait temps a sa soeur, a sa femme, mais laquelle est ce? Nymphea donnait l impression de voir un fantome, ses yeux etaient ecarquillés, sa bouche beate, elle retrouva un instant ses esprits et demanda.

Alexia mon amour c est toi, c est bien toi je ne reve pas.

Sous l effet de l emotion, Nymphea fut epprise par un leger vertige et ressentit le besoin de s assoir sur son lit.

*Tiens pas D'Alexia*

*Mais ou est passé cette guerriere*

Maxyim, trépignant d'impatience : Mademoiselle Al, j'ai là une missive qui je n'en doute pas vous fera le plus grand plaisir alors je vous somme de venir la chercher *sourit*
D'après le ... subtil parfum qu'elle dégage il ne fait aucun doute qu'elle provient de ...

Oh et puis zut ...

Je la dépose sous votre porte ...

*Qu'elles aillent toutes a Grenth, j'ai besoin de vacances, moi*

HRP : Nymphea n'hésite pas a barbouiller le post il manque cruellement de couleur, un peu de bleu serait le bienvenu HRP

Nymphea: entendu Max je n y manquerai pas

*se demande se qu'Alexia peut bien lui trouver a cette guerriere ...*

*peut etre le fait d'etre une adepte inconditionnelle de la contradiction ...ou de ... CENSURE*

*Va reellement prendre des vacances ...*

*Se demande si la cartouche d'encre bleu est encore pleine ???*

Je demande a Alexia et Marina de m'excuser d'intervenir sur ce genre de messages pour un banal reglement de compte mais une GUERRE vient d'ETRE DECLAREE !!!!!!!!!!!!!!!!!

Alexia avait fini par abandonner tout espoir de revoir sa moitié dans cette ville, l'imaginant couper quelques têtes à plusieurs lieux de Lightheaven.
Aussi l'effet de surprise fut-il à son comble lorsqu'elle l'entendit vociférer contre cette présence tant inattendue qu'inopportune dans sa chambre ... Sentant soudain son coeur battre la chamade, la guerrière se retourna aussitôt, faisant par mégarde glisser son drap de bain du rebord de la cuve à la surface d'une eau mousseuse et parfaitement limpide.

Alexia, les yeux grands ouverts, plongés dans ceux de sa jumelle : Mon ... Mon ange ?!

Voyant sa soeur ressentir les premiers effets de ce qui semblait être un malaise, Alexia sortit précipitamment de la baignoire et courut, toute ruisselante, dans sa direction!
Le parquet étant par endroit particulièrement froid et globalement pas des plus propres, la jeune épouse de Nymphea commença à éprouver quelques picotements au niveau de la plante des pieds, comme si quelques fourmis s'était attachées à y élire domicile.
Ce ne fut qu'arrivée à hauteur de sa soeur qu'elle se rendit compte, à sa grande stupéfaction, qu'elle n'était guère plus habillée qu'un ver! Se saisissant en toute hâte de l'oreiller qui trônait sur le haut du lit, elle se dépêcha d'en couvrir sa poitrine, s'excusant du regard de se présenter à sa chérie dans le plus simple appareil.

Alexia, rougissante, les bras serrant l'oreiller contre sa poitrine : Sais-tu que lorsque l'on est bien élevée, on frappe avant d'entrer dans la chambre d'une jeune femme ? Je pourrais appeler le patron pour qu'il vienne et te chasse, tu sais ...*sifflote*

S'asseyant à côté d'elle, elle croisa les jambes au dessus de la descente de lit, soucieuse de ne pas trop la mouiller. Peine perdue! Les gouttelettes, regroupées entre elles, traçaient à présent un mince filet d'eau continu entre l'extrémité de ses jambes et le tapis!

Alexia, dont le teint pivoine des joues trahissait une gêne grandissante : Mon coeur ... Ta descente de lit est en train de crier "à l'aide! Je me noie!", j'ai l'impression ... *jetant un rapide coup d'oeil à la couverture sur laquelle elle était assise, trempée également* Tu ... C'est de l'éponge, j'espère ?

Alexia, grelottante, se serrant contre sa soeur : A vrai dire ... *troublée par le regard incendiaire que lui lançait sa jumelle* ... je ... je n'ai pas encore eu le temps de me passer savon et shampoing, absorbée que j'étais par la rédaction d'une petite lettre que je comptais laisser sur ton secrétaire, à mon départ. *Indiqua une petite chaise, située non loin de la baignoire, sur laquelle reposait une feuille de parchemin* Fais-moi le plaisir de ne la lire qu'après avoir pris ton bain, mon ange. Tu éviteras ainsi à ta femme de tomber exagérément dans l'embarras *lui dépose un baiser tendre et délicat sur l'épaule* D'ailleurs, que dirais-tu de renouer avec nos vieilles habitudes d'il y a deux ans, du temps où Ascalon n'était pas encore le tas de ruines fumantes qu'il est devenu depuis ? A première vue, il y a de la place pour deux, dans cette baignoire ... *sifflote*

Nymphea n'avait pas fait connaître sa réponse, que sa soeur avait déjà quitté la couverture détrempée sur laquelle avait trôné son postérieur, pour s'en retourner, d'un pas décidé, vers la cuve qu'elle occupait quelques minutes plus tôt.

Alexia, se retournant en coup de vent vers sa chérie, les yeux pétillants de malice : Tes ... Tes combats t'ont-ils laissé suffisamment de force pour *tousse!* retirer toute seule les lacets retenant chacune des parties de ton armure ?

Si elle permettait effectivement à deux femmes minces d'y prendre place, la loge n'avait toutefois été conçue que pour une personne. Mais en cet instant, aucune des deux jumelles ne trouva à se plaindre de l'exiguïté de la baignoire, chacune savourant intensément la présence de l'autre ...
La proposition fit naître un rictus amusé sur le visage d'Alexia qui, pour toute réponse, glissa ses longues jambes entre celles de sa soeur, inclina sa tête contre le rebord de la cuve, et ferma les yeux.

Alexia, soupirante : Dire qu'il m'aura fallu sillonner des contrées entières pour la rejoindre ... Parcourir des terres ingrates qui m'étaient jusqu'alors inconnues, descendre de cheval à plusieurs reprises pour m'octroyer, épée à la main, le droit de franchir gratuitement certains "péages" ...

La jambe droite de la guerrière émergea alors de la surface de l'eau, découvrant, à son extrémité, un pied fin et à la découpe parfaite pinçant un gant de toilette entre deux orteils.

Alexia, d'une voix faussement nouée par l'émotion, cherchant à attendrir sa moitié en se couvrant la poitrine de ses bras : Si tu avais un minimum de délicatesse envers ton épouse *lache le gant sur l'épaule de sa chérie* tu serais déjà en train de me passer ce gant sur le corps, tout en me faisant le récit de tes journées passées loin de celle au dos de laquelle tu es censée être attachée *sifflote gaiement, ramenant d'un geste de la main sa longue chevelure feu vers l'avant, la faisant ainsi épouser les formes généreuses de sa poitrine*

L'invitation à se faire choyer quelques longues minutes par la femme de sa vie était à peine voilée ...
La soeur de Nymphea se leva alors, toute dégoulinante, lui faisant face, le sourire aux lèvres. Puis, elle se retourna, s'assit entre les jambes de cette dernière, lui présentant un dos à la peau veloutée, légèrement rosée.

Alexia, s'accoudant confortablement sur les genoux de sa jumelle : Montre-moi que tu sais prendre soin de ta femme, mon coeur. Prouve-moi que je suis véritablement ton joyau, en me faisant briller à mon tour de mille feux ...