300 bêta testeurs dûment sélectionnés vont recevoir, à partir du
13 décembre prochain, leur prototype à noyau Linux.
Faut-il l'appeler console ou bien PC ? Après tout, quelle importance à une époque où la différence entre les deux système est devenue quasiment imperceptible.
Propulsée par un hardware et un OS dédiés au jeu, la SteamBox ne vise officiellement pas à concurrencer Sony et Microsoft. Officieusement, c'est pourtant bel et bien le cas, SteamOS servant de cheval de Troie pour la première plateforme de distribution de jeux en version digitale.
L'intérêt bien compris de la SteamBox n'est pas la SteamBox stricto sensu, mais son OS, une version de Linux théoriquement peu gourmande, dépouillée de fonctionnalités qui ne sont pas, de près ou de loin, liées au jeu vidéo.
Restera à convaincre les éditeurs de franchir le pas, car pour l'heure, seule une centaine de titres sont annoncés au catalogue (compatibilité Linux oblige), dont une poignée seulement peut se vanter d'une forme de notoriété, des jeux hélas plutôt anciens.
AMD, via son nouvel API Mantle, devrait faciliter le travail de conversion des titres DirectX, aidant en cela au basculement de jeux jusqu'alors rendu impossible par l'API de Microsoft.
On apprenait récemment que Mantle pourrait finalement fonctionner aussi sur des cartes Nvidia. Ca tombe bien, il existe des SteamBox équipées de GPU signés des deux constructeurs : p
Les spécificités variables entre modèles de SteamBox apparaissent plutôt comme un handicap à sa démocratisation, les développeurs ne pouvant optimiser un jeu pour un hardware donné, comme cela se fait pour la PS4 ou la XBO. Qu'importe après tout, c'est surtout l'OS que Valve cherche à séculariser!
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http://steamcommunity.com/groups/steamuniverse#announcements/detail/1930088300965516570
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